vendredi 29 juillet 2011

Conspiration : le plan des Anglais pour la Libye


Une preuve secrète nommée "M15" de l'année 1995 expliquant que les renseignements généraux britanniques préparaient un plan afin de diviser la Libye en plusieurs états unis sous un gouvernement fédéral...


Ce coup d'état devait se faire il y a si longtemps de cela sous la direction de 5 généraux de l'armée libyenne...Tout le monde sait maintenant que cette guerre est une pure invention pour détruire un pays et voler ses richesses...

Native American



Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours.
Lorsque nous Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous.
Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.
L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout.
L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite.
L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres.
Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout.
Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention.
Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu...
Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc ?
Partout où il la touche, il y laisse une plaie.

mercredi 27 juillet 2011

Les mensonges sur la guerre de Libye sont pires que ceux sur l’Irak


par Thomas C. Mountain  le 23 Juillet 2011
Url de l’article original:
http://www.informationclearinghouse.info/article28666.htm
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Asmara: Erythrée:
Les mensonges utilisés pour justifier la guerre de l’OTAN contre la Libye ont surpassé tous ceux créés pour justifier l’invasion de l’Irak. Amnesty International et Human rights Watch, toutes deux avaient des observateurs honnêtes au sol pendant des mois après le début de la rebellion dans l’Est de la Libye et tous ont répudié toute accusation majeure utilisée pour justifier la guerre de l’OTAN contre la Libye.
En accord avec l’observateur d’Amnesty International, qui parle couramment l’arabe, il n’y a pas une seule vérification confirmée de viol par les combattants de Kadhafi, même pas un témoignage de médecin qui en aurait connu un. Toutes les histoires de viols de masse sous viagra étaient des fabrications.
Amnesty n’a pas non plus pu vérifier une seule de ces histoires de “mercenaires africains” de Kadhafi et les dires de la télévision satellite internationale de mercenaires africains violant les femmes qui furent utilisés pour répandre la panique dans la population de l’Est de la Libye et la forcer à fuir leurs maisons, ne sont aussi que des fabrications.
Il n’y a aucune confirmation des attaques d’hélicoptères contre les populations civiles, pas plus que de confirmation d’avions gouvernementaux bombardant leur propre peuple, ceci invalide totalement la justification de l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, que le conseil de sécurité des Nations-Unies a utilisé comme excuse pour déclancher les attaques de l’OTAN contre la Libye.
Après avoir passé trois mois au sol avec les forces rebelles et dans les zones contrôlées par les rebelles, l’enquêteur d’Amnesty n’a pu confirmer que 110 morts à Benghazi, ceci incluant également des supporteurs de Kadhafi.
Seulement 110 morts à Benghazi ? Attendez une minute, on nous avait dit que des milliers avaient trouvé la mort là-bas, 10 000 même. Non, seulement 110 ont perdu leur vie incluant des citoyens pro-gouvernements.
Pas de viols, pas de mercenaires africains, pas d’hélicoptères mitraillant la foule ou de bombardiers et seulement 110 morts avant l’attaque et les bombardements de l’OTAN, chaque raison était un mensonge.
Aujourd’hui, en accord avec les dires du Croissant Rouge libyen, plus de 1 100 civils libyens ont été tués par les bombes de l’OTAN, ceci incluant 400 femmes et enfants. Plus de 6 000 civils libyens ont été blessés, pour certains très grièvement.
En comparaison avec la guerre d’Irak, ce nombre est infime, mais les raisons pour cette guerre contre la Libye n’ont aucune validité.
Saddam Hussein était un tyran, il avait envahi ses voisins dans des guerres qui ont fait un million de morts. Il avait utilisé des armes de destruction massive sous la forme de gaz mortels à la fois sur ses voisins mais aussi contre son propre peuple, tuant des dizaines de milliers. Il était brutal et corrompu et quand les chars américains pénétrèrent en Irak, le peuple irakien refusa de se battre pour lui; il déposa ses armes et simplement rentra chez lui.
La Libye du colonel Kadhafi n’a jamais envahi ses voisins. Kadhafi n’a jamais utilisé d’armes de destruction massive contre quiconque, encore moins contre son propre peuple. En ce qui concerne la brutalité de Kadhafi, dans l’Algérie voisine,l’armée algérienne a combattu une guerre de contre-insurrection pendant plus de dix ans, guerre qui a vue la mort de quelques 200 000 Algériens. Ceci est certainement brutal, et rien de similaire ne s’est jamais passé en Libye.
En Egypte et en Tunisie, les marionnettes de l’occident comme Moubarak et Ben Ali n’avaient quasiment aucun soutien de leur population et certainement très peu ayant la volonté de se battre et mourir pour les défendre.
La majorité du peuple libyen s’est rassemblé derrière le gouvernement libyen et le “guide” Mouamar Kadhafi, avec plus d’un million de personnes ayant manifesté pour leur soutien le 1er Juillet à Tripoli, la capitale de la Libye. Des milliers de jeunes Libyens sont en première ligne combattant les rebelles et malgré les milliers de raids aériens de l’OTAN, d’authentiques journalisres au sol, en Libye occidentale font état de leur grande motivation.
En Egypte, l’explosion populaire qui vît l’armée prendre le pouvoir de Moubarak commença dans les quartiers les plus pauvres du Caire et des autres ville égyptiennes, là où le prix des denrées alimentaires de base comme le pain, le sucre ou l’huile de cuisson était monté en flèche et avait mené à des conditions de malnutrition généralisées.
Dans beaucoup de quartiers pauvre égyptiens, il est plus facile de trouver de l’essence que de l’eau potable à boire. L’aide médicale et l’éducation ne sont que pour ceux qui ont l’argent pour se le permettre. La vie des gens en Tunisie n’est pas bien mieux.
Par contraste, le peuple libyen a la plus grande espérance de vie du monde arabe. Le peuple libyen a le meilleur système de santé publique gratuit du monde arabe. Le peuple libyen a la meilleure éducation gratuite du monde arabe. La plupart des familles libyenne possède leur propre maison et la plupart des familles libyennes ont leur propre automobile. La Libye est bien mieux lotie que ses voisins, ce qui provoque chaque année, une migration de dizaines de milliers de gens des pays voisins de l’Egypte et de la Tunisie vers la Libye, pour gagner l’argent afin de nourrir leur famille chez eux, en faisant le sale travail que les Libyens ne voulaient plus faire.
Quant à savoir comment Kadhafi a géré l’augmentation impressionnante des conditions de vie du peuple libyen malgré des décennies de sanctions du conseil de sécurité de l’ONU contre l’économie libyenne, les observateurs honnêtes doivent constater et admettre que Kadhafi domine de la tête et des épaules tous rois, sheikhs, émirs et autres dictateurs qui dominent le reste du monde arabe.
Alors pourquoi l’OTAN a t’elle déclenché cette guerre contre la Libye?
Dans un premier temps, Kadhafi était sur le point de créer un nouveau système bancaire en Afrique; système qui allait pousser dehors le FMI, la Banque Mondiale et autres business associé des banksters en Afrique. Terminé le système de prêts prédateurs occidental utilisé pour freiner et endommager les économies africaines, au lieu de cela, il y aurait eu une banque d’investissement africaine pesant 42 milliards de dollars et qui aurait été responsable des prêts majeurs à des taux d’intérêt pouvant même être de zéro.
La Libye a financé des projets d’infrastructure majeurs en Afrique qui ont commencés à connecter les économie africaines entr’elles et les aider à s’émanciper de le dépendance perpétuelle d’avec les pays occidentaux concernant les importations. Ici en Erythrée, la nouvelle route qui connecte l’Erythrée et le Soudan n’en est qu’un tout petit exemple.
Ce qui semble avoir définitivement fait pencher la balance en faveur d’une intervention militaire directe de l’occident en Libye fut la demande par Kadhafi que les compagnies pétrolières américaines, qui sont des facteurs économiques de longue date en Libye, devraient commencer à compenser la Libye de quelques dizaines de milliards de dollars pour les dégâts occasionnés à l’économie libyenne par les sanctions de l’ONU imposées à la Libye pour “l’attentat de Lockerbie”, sanctions qui s’étendirent des années 1990 aux années 2000.
Ceci  devant l’émergence des preuves établies que la CIA a payé des millions de dollars à des témoins du procès de l’attentat à la bombe de Lockerbie afin que ceux-ci changent leur histoire pour impliquer la Libye. 
Ceci fut utilisé comme base d’instauration des sanctions de l’ONU contre la Libye, sanctions qui eurent de graves conséquences économiques pour le pays. Le gouvernement des Etats-Unis a menti et endommagé la Libye; ainsi les compagnies pétrolières états-uniennes devraient commencer à payer plus pour couvrir les dégâts occasionnés par les actions de leur gouvernement.
Pas difficile de voir pourquoi Kadhafi ne pouvait rester en place non ?
Ajoutez à cela le fait que Kadhafi avait clairement signalé qu’il voyait plus le futur du développement économique de la Libye et de l’Afrique avec la Chine et la Russie plutôt qu’avec l’occident, et ce n’était juste qu’une question de temps pour que le plan contingent de la CIA pour renverser le gouvernement libyen ne prenne corps et fut mis à l’ordre du jour.
La guerre de l’OTAN contre la Libye a bien plus à voir avec la guerre de l’OTAN au Kosovo contre la Serbie. Mais on ne peut toujours pas comparer Kadhafi et Saddam et même avec les bien plus petits criminels des gouvernants serbes.
Les mensonges sur la guerre de Libye sont pires que ceux de la guerre d’Irak.
Thomas C. Mountain – Asmara, Eritrea – thomascmountain at yahoo dot com – Thomas C. Mountain est le seul journaliste occidental indépendant dans la corne de l’Afrique; il vit et reporte depuis l’Erythrée depuis 2006. Il fut un membre de la première délégation états-unienne pour la paix en Libye en 1987.

dimanche 24 juillet 2011

MÉDIA - MENSONGES - Attentats en Norvège - contradictions mensonges et mobiles.

Il est vrai que l'attentat en Norvège n'a ni queue ni tête, illogique, une analyse qui propose une autre grille  lecture, en tout cas il s'avère que la Norvège a eu son 11 septembre.

jeudi 21 juillet 2011

Malawi et bientôt nous : 131 enfants vaccinés à la pointe du fusil et peine de prison pour les réfractaires

Vaccin obligatoire et la prison en cas de refus, voilà où ils en sont au Malawi, pays dont tout le monde se fout initialement puisque situé à l’autre bout de l’Afrique, et pourtant, vous devriez vous inquiéter! Peut être est-ce la le futur de la médecine chaperonnée par ces généreux lobbys pharmaceutiques qui veulent sauver la planète (mode ironie pathétique enclenché), à moins que ce qui se cache derrière est un peu plus sombre encore, sachant qu’il y a des effets secondaires possibles et que le vaccin ROR peut être dangereux… Il n’existe apparemment plus à Malawi de respect pour la liberté religieuse ou pour les droits parentaux quand il s’agit de pratiques vaccinales. Selon un tout récent article paru dans “The Malawi Voice,” et écrit par Mike Langa-Lulanga, des membres de plusieurs groupes religieux qui accordent peu de confiance aux médicaments de quelque sorte que ce soit, ont emporté leurs enfants de l’autre côté de la frontière, donc au Mozambique, pour les protéger, alors qu’une campagne de vaccination ROR (Rougeole-Rubéole-Oreillons) était en cours. Peu de temps après être rentrés dans leur pays, 131 enfants environ ont été raflés par les autorités de santé locales accompagnées de la police et vaccinés de force (à la pointe du fusil). Au cours d’un  incident lié à ces affaires de vaccination, le  gardien de trois enfants orphelins a été condamné à 24 mois de durs travaux pour «  avoir mis des vies en danger en négligeant de fournir les éléments nécessaires à la vie à des personnes dont il avait la garde et ce sans aucune excuse légale ».Son crime ? Il a refusé que l’on administre le vaccin ROR gratuit aux trois orphelins dont il avait la charge et qu’il éduquait comme ses propres enfants. Ignorons donc les principes du consentement éclairé proclamés dans le code de Nuremberg (Nuremburg Code). Ignorons aussi le fait que c’est le droit des parents – non, c’est la responsabilité des parents de protéger leurs enfants et de les maintenir en bonne santé. Tant que nous y sommes, ignorons aussi le fait que tous les médicaments, les vaccins y compris comportent certains risques pour certains individus, particulièrement dans des pays où l’hygiène est défectueuse et l’accès à une nourriture suffisante et de qualité pas toujours garantie.   Que vont devenir ces trois orphelins quand leur tuteur purgera sa peine ? Feront-ils partie de ces dommages collatéraux qui semblent être acceptables pour protéger le concept « d’immunité collective » ? Devront-ils mourir de faim dans les rues de Malawi ? S’agit-il ici d’une pratique médicale acceptable en vue de « protéger » le troupeau ? Que penser aussi de la vaccination sous la contrainte des armes ? Existe-t-il encore des personnes qui pourraient croire que pareilles choses ne pourraient se produire dans des pays « développés » ? Que ces personnes vérifient donc par elles mêmes les projets de réaction à une pandémie (Pandemic Response Project). Tout ce qu’il faut dans un pays « développé » pour que les « autorités » sanitaires puissent instaurer une vaccination forcée (à la pointe du fusil), ainsi qu’une quarantaine obligatoire est la déclaration d’un état d’urgence sur le plan national – semblable à celui de la « pandémie porcine » déclarée par l’Organisation Mondiale de la Santé l’année dernière – pour suspendre tous vos droits personnels et permettre à vos gouvernements de rendre la vaccination  obligatoire dans « l’intérêt de la santé publique et de la sécurité ». Si vraiment vous ne croyez pas que pareilles choses puissent se passer dans votre état ou votre pays, faites juste une petite recherche sur Google sur la préparation à des situations sanitaires d’urgence. Vérifiez les lois, les règlements déjà en place. C’est à vous de décider si votre gouvernement a ou non dépassé ses limites. Si  les tactiques qui viennent d’être utilisées à Malawi ne soulèvent pas les protestations des consommateurs de soins médicaux dans le monde entier, ce seront les mêmes tactiques qui seront bientôt utilisées dans votre propre voisinage. Tout dépend de vous ! Source: SaneVax via 

jeudi 14 juillet 2011

En Hongrie, des camps de travail obligatoire qui visent les Roms


Le gouvernement hongrois veut remettre les allocataires de prestations sociales au travail. Des policiers pourraient surveiller ces salariés regroupés dans des camps et affectés à de gros projets d'infrastructure. Principale cible de ce programme : les Roms, dont le taux de chômage avoisine les 50%.
En lançant en mai dernier sa proposition d'obliger les bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active) à travailler, Laurent Wauquiez, alors ministre des Affaires européennes, avait suscité une violente polémique dans l'Hexagone. L'assimilation des allocataires sociaux à un « cancer de la société » était mal passée.
« En contrepartie du RSA, il faut que chacun assume, chaque semaine, cinq heures de service social », avait-il alors lancé, évoquant la possibilité que les allocataires assument des tâches comme la surveillance des sorties d'école, le nettoyage ou l'accueil des services publics.

Construction d'un stade, nettoyage des rues

Si le projet est pour le moment resté dans les cartons, ces idées semblent avoir trouvé un certain écho en Hongrie où une nouvelle loi devrait entrer en vigueur à partir du 1er septembre prochain. Les bénéficiaires d'aides sociales se verront alors proposer des tâches d'intérêt général sur de gros chantiers de travaux publics, tels la construction d'un stade de football à Debrecen (à l'est du pays), le nettoyage des rues mais aussi l'entretien des parcs et des forêts.
Et ceux qui refuseront seront privés de leurs allocations…
Le quotidien allemand Die Tageszeitung explique :
« Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour comprendre que cette mesure vise principalement les Roms. Alors que le taux de chômage est en moyenne de 8% dans l'Union européenne, l'employabilité de la plus grande minorité du continent est un problème endémique. »
Selon les statistiques, près de 50% des Roms – faiblement qualifiés et victimes de discrimination à l'embauche – seraient ainsi sans emploi. Du coup, nombre de familles vivent de l'aide sociale.

Des centres de logements collectifs

Ce projet de travail obligatoire qui figurait dans le programme du parti Jobbik (extrême droite) a été repris par la droite nationaliste. Pire encore : le plan présenté par le gouvernement prévoit la construction de centres de logements collectifs, pouvant être dans certains cas des containers aménagés pour les personnes dont le lieu de résidence serait trop éloigné des chantiers. Le quotidien allemand ajoute :
« Et pour surveiller ces camps, Viktor Orban, le premier ministre hongrois a eu une très bonne idée : des policiers fraîchement partis à la retraite pourraient assurer la sécurité… »
Ce à quoi le ministre de l'Intérieur Sándor Pintér répond, pragmatique :
« Ils ont les compétences nécessaires pour remettre au travail quelque 300 000 personnes. »

Main-d'œuvre bon marché pour investisseurs chinois

Si certains sites d'extrême gauche ne se privent pas de comparer ce plan avec les méthodes fascistes – les camps de travail obligatoire gardés par des policiers renvoient aux pires heures de l'histoire européenne –, le Tageszeitung souligne, quant à lui :
« [que] ce n'est pas un hasard si l'annonce de ces mesures intervient après la visite du premier ministre chinois, Web Jiabao, à Budapest. La grande puissance asiatique veut racheter la dette hongroise mais aussi investir dans l'industrie et les projets d'infrastructures du pays. »
Et la possibilité de bénéficier d'une main-d'œuvre bon marché ne serait pas pour lui déplaire.
Le spectre du « camp de travail obligatoire » justifie les propos lancés par Daniel Cohn-Bendit qui, début juillet, aux termes d'une présidence hongroise ponctuée de polémiques, s'en est pris directement à Viktor Orban, l'accusant de « dégrader l'Europe ».
Le dirigeant hongrois a alors répliqué :
« Je défendrai toujours la Hongrie contre les remarques et critiques, de Bruxelles ou d'ailleurs. La Hongrie n'est pas subordonnée à Bruxelles, Bruxelles n'est pas le centre de commandement de la Hongrie. »
Sauf qu'il est parfois de sinistres références qui devraient obliger Bruxelles à hausser le ton.
Laurence Estival 

En partenariat avec MyEurop.info

L'OCCIDENT ET LA CULTURE DE LA MORT

Modèle occidental valeurs occidentales matérialisme individualisme capitalisme crise économique financière sociale culturelle écologique liberté individuelle....


mercredi 13 juillet 2011

Il cambriole un salon de coiffure mais la coiffeuse le maîtrise et le viole


Un cambrioleur qui s’en prenait à un salon de coiffure en Russie a été maîtrisé par la propriétaire des lieux. La coiffeuse était en effet ceinture noire de karaté. Elle a séquestré le cambrioleur pendant plusieurs jours pour servir comme esclave sexuel.

Selon le Daily Mail, ce fait divers est digne d’un remake d’une scène du film Pulp Fiction.
Viktor Jasinski, 32 ans, a été littéralement mis KO par la jeune propriétaire du salon de coiffure et ligoté à l’aide d’un câble électrique à l’arrière de l’échoppe.
La jeune femme, Olga Zajac, âgée de 28 ans l’a déshabillé, l’a forcé à avaler du viagra et l’a utilisé comme esclave sexuel “ pour lui donner une leçon ”. La femme a abusé du voleur à plusieurs reprises. Viktor a pu s’échapper et a déposé plainte à la police qui a arrêté les deux individus.

Une zoophile succombe au sperme de chien - Insolite

Une femme est décédée d’une «réaction allergique» à la semence canine. Le propriétaire du berger allemand en cause a été arrêté pour avoir contraint l’animal à un rapport sexuel.

Sean McDonnell, un Irlandais de 57 ans, comparait actuellement devant la justice. Ce chauffeur de bus de la ville de Raheen, près de Limerik, doit répondre d’actes de zoophilie.
En 2008, l’homme avait rencontré une femme de 43 ans, mère de quatre enfants, sur un forum fétichiste. Le couple s’était donné rendez-vous afin que Madame se fasse pénétrer par le berger allemand de Monsieur. Mais c’est à ce moment que tout s’est gâté. La femme n’était pas au courant de son allergie au sperme de chien. Elle est morte quelques heures après l’acte suite à un choc anaphylactique.
D’après le quotidien «Limerik Leader», l’homme pourrait être condamné à perpétuité. Non pas pour le meurtre de la femme, mais pour l’acte sexuel avec le chien, en vertu d’une loi jamais appliquée jusqu’ici dans le pays réprimant sévèrement la sodomie avec un animal. Le chien est lui toujours en quarantaine.
(20minutes)

mardi 12 juillet 2011

Baleines, algues, moules : océan radioactif au large de Fukushima


Quatre mois après le séisme et le tsunamiqui ont ravagé les côtes nord-est du Japon, la centrale nucléaire de Fukushima, détruite, vomit encore chaque jour d'importantes quantités de radioactivité dans l'environnement.
A cause des tonnes d'eau déversées lors d'une improvisation de la dernière chance pour refroidir les réacteurs blessés, c'est l'océan tout proche qui a surtout récupéré les radioéléments.
Si des tentatives de Tepco et d'Areva sont encore en cours pour limiter les rejets et colmater les fuites, la centrale ne peut pas être étanche. Or, il faut continuer à refroidir les cœurs et le combustible usé. Alors de l'eau radioactive s'écoule toujours en mer. Personne n'y peut rien.

Dilution des rejets toxiques… et concentration

Bien sûr, les courants transportent et diluent les rejets toxiques dans l'immensité de l'océan, mais il faut compter avec la vie qui a une tendance naturelle à lutter contre l'entropie… Sur la côte justement, il y a de la vie : des algues, des moules, des poissons, des mammifères marins, participant tous à une chaîne alimentaire complexe.
Chacun de ces organismes, à son niveau, capte et retient les particules présentes dans l'eau et se nourrit de l'étage inférieur. De proies en prédateurs, il y a concentration des éléments radioactifs.
Plus ils sont hauts dans la chaîne, plus ils risquent d'être contaminés. Outre les filtreurs, comme les moules, qui par définition vont retenir tous les polluants, les poissons carnivores, prédateurs, comme les thons ou les requins, sont particulièrement vulnérables.
Or, ce sont des prises et des mets de choix pour les populations humaines…

Une faune et une flore radioactives

Pour l'instant, en plus des détections directes d'iode 131, de césium 134 et de césium 137 dans l'eau de mer à 40 kilomètres de la centrale, ce sont les algues qui inquiètent : comme les champignons sur la terre ferme, les algues concentrent fortement les radioéléments. Et les grands mammifères marins avalent quotidiennement des tonnes de petits organismes qui se nourrissent de ces algues…
Mi-juin, dix-sept baleines ont été abattues au large d'Hokkaido dans le cadre du « programme de recherche » japonais sur les cétacés – une couverture pour de la chasse commerciale. Après analyse de six d'entre elles, deux se sont révélées contaminées au césium. Le gouvernement a interdit la pêche autour de la centrale. Les autorités et les responsables des pêcheries effectuent des contrôles du niveau d'irradiation de la pêche le long de la côte.
Alors que se tient ces jours-ci la 63e commission baleinière internationale, on peut ironiquement noter que pour une fois, les fameux prélèvements scientifiques de baleines du programme de recherche japonais auront servi à quelque chose…
En partenariat avec Futura-Environnement
Sophie Verney-Caillat

dimanche 10 juillet 2011

Pas encore adoptée, la carte d'identité biométrique est déjà critiquée



L'Assemblée nationale a adopté en première lecture, jeudi 7 juillet, une proposition de loi qui prévoit la mise en place d'une nouvelle carte d'identité. A l'image du passeport, cette dernière devrait contenir des données d'identité classiques, mais aussi certaines données biométriques du titulaire. Pour la majorité, ce dispositif devrait permettre de lutter contre les usurpations d'identité, considérées comme un délit depuis la loi Loppsi 2, qui toucheraient, d'après un sondage du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), environ 4 % de la population française.
Si cette nouvelle carte d'identité est validée définitivement, elle devrait conduire à la constitution d'un vaste "fichier central biométrique" contenant toutes les données des titulaires, soit "potentiellement 45 à 50 millions de personnes". Un élément qui provoque la colère de l'opposition, qui dénonce la création d'un "fichier policier", non plus "dans une démarche de reconnaissance d'identité, mais dans la logique d'un fichier de recherches criminelles".
PLUS DE DONNÉES COLLECTÉES
    Cette nouvelle carte d'identité contiendra, dans une "puce régalienne", les noms, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales et photographie du titulaire. Mais le citoyen français devra désormais donner les empreintes de huit de ses doigts, contre deux pour la carte d'identité actuelle.
    Ces données seront authentifiées grâce à leur enregistrement sur une base centrale, la base TES (titres électroniques sécurisés), déjà utilisée pour les passeports biométriques. Elles devraient être conservées dans le fichier central pendant une période de quinze ans, selon le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, même si cette durée n'apparaît pas dans la proposition de loi.
    Une seconde puce dite "de services dématérialisés", facultative, pourra également être contenue dans la carte. Cette puce permettra au titulaire de "s'identifier sur les réseaux de communication électronique et de mettre en œuvre sa signature électronique". La puce sera lue grâce à un boîtier spécialement fourni, et permettra une identification en ligne qui devrait favoriser le commerce électronique.
    Les deux puces conserveraient les données séparément, de sorte que les opérateurs privés ou les administrations ne pourront pas accéder aux données de la puce "régalienne".
    UN FICHIER CONSULTABLE PAR LA POLICE JUDICIAIRE
    Si la majorité maintient que l'objectif de ce dispositif est de lutter contre les usurpations d'identité, cette nouvelle carte d'identité pourrait avoir d'autres utilités. Le rapporteur de la proposition de loi au Sénat, Jean-René Lecerf (UMP), se félicite d'ailleurs que "l'Assemblée nationale souhaite une utilisation plus large pour des enquêtes de police judiciaire ou pour des cas de reconnaissance de cadavres après des catastrophes naturelles".
    La proposition de loi précise en effet que les informations contenues dans le fichier central pourront notamment être consultées dans le cadre de "recherches criminelles sur réquisition de la justice". Un élargissement auquel s'était pourtant opposé dans un premier temps le Sénat, mais qui a été adopté en commission.
    L'opposition critique vivement ce choix d'établir un "lien fort" entre les éléments biométriques et le détenteur de la carte d'identité. La députée PS Delphine Bathocritique d'ailleurs le fait que "le véritable objectif de ce texte" soit "le fichage biométrique de la totalité de la population à des fins de lutte contre la délinquance".
    Cet élément avait déjà été critiqué lors de la mise en place par décret du passeport biométrique, le 30 septembre 2005. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avait rendu un avis défavorable, estimant que les motivations sécuritaires "ne justifient pas la conservation, au plan national, de données biométriques telles que les empreintes digitales et que les traitements ainsi mis en œuvre seraient de nature à porter une atteinte excessive à la liberté individuelle". De nombreux recours avaient été déposés, dont l'un toujours en cours devant leConseil d'Etat.
    DES RISQUES AU NIVEAU DE LA SÉCURITÉ
    La polémique est d'autant plus forte pour la carte d'identité biométrique qu'elle risque de concerner plus de citoyens français. Si la majorité tempère en rappelant que les Français ne seront pas immédiatement soumis à l'obligation d'adopter la nouvelle carte d'identité biométrique, leur carte sera nécessairement remplacée par le nouveau modèle lorsqu'elle arrivera à échéance.
    La question de la protection des données personnelles de la nouvelle carte d'identité fait également polémique. Dans une interview à L'ExpressJean-Claude Vitran, responsable du groupe de travail "libertés et technologie" de la Ligue des droits de l'homme, affirme que les puces "sont lisibles à distance par magnétisme ou grâce à des rayons infrarouges […] et les dernières générations de ces composants sont lisibles à des distances de plusieurs centaines de mètres !" De plus, elles seraient "faciles à copier", pour Jean-Claude Vitran, car "il suffit à un pirate de quelques euros et d'un lecteur de carte basique pour pouvoir les falsifier".
    DÉRIVE COMMERCIALE
    Lors du débat à l'Assemblée nationale, le député socialiste Serge Blisko s'est étonné de la mise en place d'une seconde puce, car "on ne peut que s'interroger sur ce détournement à des fins commerciales". La puce pourra en effet collecter des données sur les achats réalisés en ligne par le titulaire de la carte. "Le groupe socialiste au Sénat s'est interrogé sur le fait que cette deuxième puce 'services' soit gérée par le ministère de l'intérieur, car avez-vous besoin, en qualité de ministre de l'intérieur, de connaître les habitudes d'achat et de consommation ou les allées et venues de millions de citoyens ?" s'est interrogé Serge Blisko.
    La proposition de loi a été adoptée par l'Assemblée nationale en des termes différents de ceux du Sénat. Pour qu'elle soit validée, un compromis devra être trouvé par une commission mixte paritaire composée de 7 députés et de 7 sénateurs. Jean-Claude Vitran a par ailleurs déjà annoncé que "quand la loi sera votée, la Ligue des droits de l'homme saisira la CNIL [dont l'avis n'est que consultatif] et déposera un recours devant le Conseil d'Etat".
    Charlotte Chabas

    samedi 9 juillet 2011

    L’étrange mise au silence de l’Amérique libérale


    Comment la censure politique fonctionne t’elle dans les sociétés libérales ? Quand mon film: “Année zéro: la mort silencieuse du Cambodge” fut interdit aux Etats-Unis en 1980, le diffuseur PBS coupa tout contact. Les négociations furent terminées de manière brutale, les coups de téléphone furent sans réponse. Quelque chose se passa. Mais quoi ? “Année zéro™ avait déjà alerté le monde des horreurs de Pol Pot, mais il enquêtait également sur le rôle critique de l’administration Nixon dans la montée au pouvoir du tyran et de la dévastation du Cambodge. Six mois plus tard, un officiel de PBS me dit: “Ce n’était pas une censure. Nous vivons des jours politiques difficiles à Washington. Votre film nous aurait causé pas mal de problèmes avec l’administration Reagan. Désolé.”


    En Grande-Bretagne, la longue guerre en Irlande du Nord déclencha une censure similaire bien que réfutée. La journaliste Liz Curtis fît plus de 50 films pour la télévision en GB, qui ne furent jamais montrés ou retardés indéfiniment de diffusion. Le mot “banni” fut rarement utilisé et les responsables insistèrent toujours sur le fait qu’ils croyaient en la liberté d’expression. 

    La fondation Lannan à Santa Fe au Nouveau Mexique, croit en la liberté d’expression. Son site internet proclame que la fondation “est dédiée à la liberté culturelle, à la diversité et à la créativité.” Des écrivains, des réalisateurs, des poètes ont accès à ce sanctuaire de libéralisme financièrement supporté par le milliardaire Patrick Lannan dans la pure tradition de Rockefeller et Ford. 

    Lannan accorde également des “bourses” au média libéral américain, tels que Free Speech TV, la Foundation for National Progress (éditeur du magazine Mother Jones), le Nation Institute et le programme de radio et de télévision Democracy Now! En Grande-Bretagne, Lannan  a soutenu le prix de journalisme Martha Gellhorn, duquel je suis un des membres du jury. En 2008, Patrick Lannan a personnellement soutenu la campagne présidentielle de Barack Obama. D’après le journal “Santa Fe New Mexican”, il est totalement “dévoué” à Obama. 

    Le 15 Juin, Je devais aller à Santa Fe après avoir été invité à partager une plateforme de communication et de promotion avec le distingué journaliste américain David Barsamian. La fondation devait aussi accueillir la première américaine de mon nouveau film “the War you don’t see” (NdT: “La guerre qu’on ne voit pas”), qui enquête sur la fausse imagerie des faiseurs de guerre, spécialement Obama. 

    Je me préparais à ce voyage à Santa Fe lorsque je reçus un courriel du responsable de la fondation Lannan qui organisait ma visite. Le ton était incrédule: “Quelque chose s’est passé”, écrivit-elle. Patrick Lannan l’avait appelé et ordonné que tous les évènements programmés me concernant devaient être annulés. “Je ne sais pas ce qui se passe.” Écrivit-elle. 

    Désabusé, je demandais que la première de mon film soit maintenue dans la mesure où la distribution américaine du film en dépendait beaucoup. Elle répéta que “tous” mes évènements étaient annulés et ceci incluait “la première et le visionnage de votre film”. Sur le site internet de la fondation Lannan, le mot “annulé” apparaissait en travers d’une photo me représentant. Il n’y avait aucune explication. Aucun de mes coups de téléphone n’eurent de réponse, et aucun de mes courriels suivant ne reçut de réponse. Un monde kafkaïen d’incompréhension était descendu sur moi. 

    Le silence dura une semaine jusqu’à ce que, sous la pression des médias locaux, la fondation émit un bref communiqué disant que trop peu de tickets avaient été vendus rendant ainsi ma visite “peu rentable” et que la “fondation regrettait que la raison pour laquelle l’évènement fut annulé ne fut pas expliquée auparavant à Mr Pilger et au public au moment où la décision fut prise de l’annulation.” De sérieux doutes furent émis par un robuste éditorial du Santa Fe New Mexican. Le journal qui a joué de longue date un rôle si prééminent dans la promotion des activités de la fondation Lannan, révéla que ma visite fut annulée avant que la campagne publicitaire et les annonces ne fussent publiées. Une interview pleine page de moi faite par le journal dût être rapidement déprogrammée. “Pilger et Barsamian pouvaient s’attendre à une audience presque complète des 820 sièges du Lensic Arts Centre”. 

    Le gérant du Screen. Le cinéma de Santa Fe qui avait été loué pour la première fut appelé tard une nuit et averti d’arrêter immédiatement toute la promotion en ligne de mon film, mais il prit sur lui de reprogrammer le film pour le 23 Juin. Ce fut salle comble avec beaucoup de gens qui ne purent pas entrer pour voir le film. L’idée qu’il n’y avait pas d’intérêt du public fut bien démontrée comme étant fausse. 

    Des théories ? Il y en a plusieurs, mais rien n’est prouvé. Pour moi, ceci n’est que trop ressemblant de ce qui se passait dans la période ombrageuse de la guerre froide. “Quelque chose fera surface”, a dit Barsamian, “ils ne peuvent pas garder cela secret indéfiniment”. 

    Mon discours du 15 Juin devait être à propos de la collusion du libéralisme américain dans un état permanent de guerre et la chute des libertés chéries, telle celle de vouloir rendre le gouvernement responsable de choses qui se passent. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, le désaccord sérieux, la liberté de parole, ont été substantiellement criminalisés. Obama, le libéral noir, le résultat miraculeux du marketing est autant un va t’en guerre que George W. Bush. Son score est de six guerres. Jamais dans l’histoire des Etats-Unis, un président n’a autant poursuivi en justice de sonneurs d’alerte; et pourtant, dire la vérité, cet exercice de véritable citoyenneté, est au cœur même du premier amendement de la constitution des Etats-Unis. Le plus grand succès d’Obama est d’avoir réussi à séduire, co-opter et à réduire au silence la plupart de l’opinion libérale dans le pays, et ceci incluant le mouvement anti-guerre. 

    La réaction à la censure de Lannan a été lumineuse. Les braves, tels que le grand sonneur d’alerte Daniel Ellsberg étaient dégoûtés et en ont fait part. De la même manière bon nombre de citoyens américains ont appelé leur station de radio locale et m’ont écrit, reconnaissant un symptôme d’une bien plus grande répression. Mais d’autres voix exaltées libérales ont été choquées que je puisse oser chuchoter le mot “censure”, en parlant d’un tel phare de la “liberté culturelle”. La gêne de ceux qui veulent jouer sur les deux tableaux est palpable. D’autres ont descendu les rideaux et ne disent rien. Vu la froide démonstration de puissance de leur patron, c’est compréhensible. C’est pour eux que le poète dissident russe Yevgueny Yevtushenko un jour écrivit: “Quand la vérité est remplacée par le silence, le silence est un mensonge.” 
      
    Par John Pilger 
    Le 7 Juillet 2011 
    Url de l’article original: 
    http://www.johnpilger.com/articles/the-strange-silencing-of-liberal-america 
    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ 

    Nouvel Ordre Mondial: la toile et sa liberté d’expression en danger !

    Cet article de Paul Joseph Watson adresse le problème épineux de la censure de la toile. Les gouvernements à la solde de l’oligarchie travaillent d’arrache-pied depuis plusieurs années pour censurer et museler la dissidence à leur projet de nouvel ordre mondial. 

    Différents prétextes ont été utilisés: de la pornographie aux attaques pirates fausse bannière, en passant maintenant par le cas des droits d’auteurs et du piratage. 
    Notre position à ce sujet est claire: il est inepte de vouloir s’approprier les droits d’ecrits ou de travaux artistiques ou autre. Tout ceci n’est que le résultat de la main mise par la même clique oligarchique sur le patrimoine mondial. Qui profite de la vente d’un livre ?… L’auteur ?.. Soyons-sérieux ! Certains d’entre nous savent ce qu’un livre publié rapporte à son auteur, dans tous les cas, bien moins que ce que cela rapporte à la maison d’édition (à de très rares exceptions près). Il n’y a pas de « propriété intellectuelle » et son corollaire des « droits d’auteurs » n’ont été inventés qu’à des fins mercantiles ! 
    Tout écrit, invention, œuvre d’art est la propriété exclusive du patrimoine mondial, quelque soit l’importance de la contribution au dit patrimoine. Il est absurde que qui que ce soit s’approprie quoi que ce soit sous prétexte « qu’il / elle l’a fait ou écrit ». Parce qu’un écrit contributoire sous forme de livre, d’article, de poème ou de pamphlet n’est possible que par la construction intellectuelle rendue possible pour l’auteur en assimilant une multitude d’idées et de concepts venant d’autrui qui lui ont permis de forger, dans le temps, son point de vue et de l’exprimer à sa manière. En d’autres termes: chaque écrit n’est qu’une autre brique supplémentaire apportée à l’édifice de la conscience humaine et à ce titre est un patrimoine de l’humanité entière. Ce raisonnement est valable pour tout oeuvre d’art, toute invention basée sur une interprétation et une mise en application de la science. Le concept même de « brevets » est une insulte à l’intelligence humaine. 
    Les notions de « propriété intellectuelle » et de « droits d’auteurs » ne sont que des concepts oligarchiques, contribuant à la domination et l’oppression du vaste nombre par une clique de nantis. L’oligarchie se moque bien de ces concepts qu’elle sait erronés. Son but ultime est la censure à l’image du sénateur américain Jay Rockefeller qui déclara dans une séance publique il y a trois ans: « Nous n’aurions jamais dû inventer l’internet ». Aveu on ne peut plus franc et désabusé. 
    L’oligarchie transnationale a déjà creusé sa tombe ! Nous irons tous pisser dessus ! 
    – Résistance 71 – 
      
    La loi “Protect IP Act” donne au gouvernemnt le pouvoir de saisir des sites internet au doigt et à l’œil 
      
    Des professeurs de droit mettent en garde contre cette nouvelle législation qui permet à l’État de saisir des sites internet sans plus de raison que celle d’établir des liens avec d’autres sites contenant des matériaux protéger par des droits d’auteurs. 
      
    Par Paul Joseph Watson

 le 6 Juillet 2011 
    Url de l’article original: 
    http://www.infowars.com/protect-ip-act-gives-government-power-to-seize-websites-on-a-whim/ 
    ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~ 
    Une nouvelle législation qui donnerait au gouvernement des Etats-Unis le pouvoir de saisir sans contrôle des domaines de sites internet simplement parce qu’ils établieraient des liens avec des sites contenant des informations sujettes aux droits d’auteurs, a été étiquettée comme une caractéristique des “régimes répressifs” par un groupe de professeurs de droit qui met en garde que cette loi permet à l’État de “briser le système d’adresses de l’internet”. 
      
    La loi “Protect IP”, qui est en ce moment au point mort au sénat, représente un coup mortel à la liberté d’expression sur internet. Elle transformerait la toile dans son intégralité en un clone du modèleYouTube, qui censure de manière routinière et supprime des informations lorsque des gouvernements ou des corporations leur demandent; ils ferment aussi les comptes utilisateurs et ceux de diffusion sans qu’aucun recours ne soit possible. 
    Cette législation ne fait que codifier ce que le département de la sécurité nationale (NdT: Homeland Security) met déjà en pratique en saisissant et en fermant des sites internet sans aucune forme de procédure et dans certains cas, sans même en avertir les propriétaires. 
    Dans une lettre ouverte écrite par le professeur Mark Lemley de l’université de Stanford, David Levine de l’université d’Elon et David Post de l’université Temple, les signataires mettent en garde que la loi requérerait que les companies d’hébergement des sites internet et les moteurs de recherche procèdent à un désenregistement de sites web complets sur la simple base d’une plainte par un détenteur de droits d’auteur, sans qu’une procédure légale indépendante ne soit entreprise. 
    Le simple fait de mettre des liens que des détenteurs de droit d’auteurs prétendent être en violation des lois sur la propriété intellectuelle serait une raison suffisante pour les agences fédérales de saisir votre domaine et vous poursuivre pour infraction. 
    “A un moment où beaucoup de gouvernments étrangers ont considérablement augmenté leurs efforts de censurer les communications sur internet, cette loi (Protect IP Act), incorporerait pour la première fois dans la loi américaine, un principe associé de manière plus fréquente avec les régimes répressifs: un droit d’insister sur l’élimination directe de contenus du réseau internet global, et ce indépendemment d’où l’information provient et où elle est localisée et ce en rendant ce contenu assujettissable aux exigences de la loi locale”, établit la lettre. 
    En suggérant que saisir et faire disparaître des sites web sans moyen contradictoire est une violation flagrante de la loi constitutionnelle interprêtée par la cour suprême, les professeurs ajoutent que la loi donnerait au gouvernement le pouvoir de “briser le système d’adresse et de location de l’internet”. 
    “Il est demandé aux prestataires de services internet, aux opérateurs de serveurs de refuser de reconnaître des domaines internet qu’une cour considère “dédiés à des activités frauduleuses”. Mais au lieu d’attendre une décision de justice concernant un site internet avant que de lui imposer l’équivalent de la peine de mort internet, la loi donnerait le pouvoir aux cours d’ordonner à tous prestataires de services internet d’arrêter de reconnaître un site même sous le coup d’une sanction temporaire ou d’une injonction préliminaire données le jour même qu’une plainte est reçue. Les cours pourraient donner un tel ordre même si le propriétaire du nom de domaine n’a jamais reçu de notification qu’une plainte était déposée contre lui.” 
    “Les moteurs de recherche, les compagnies de cartes de crédit et même les publicitaires seront alors mandatés pour refuser toute transaction avec les propriétaires du site sous cette proposition de loi; ce qui rendra la tâche de faire du business sur internet très difficile pour les publicitaires et les compagnies de cartes de crédit.” 
    Comme nous l’avons précedemment documenté de manière exhaustive, les supporteurs d’une régulation d’internet tels le sénateur Joe Lieberman, ont clairement expliqué leurs intentions de créer un système de contrôle d’internet comme celui de la Chine communiste, en donnant à Obama le pouvoir de bloquer des zones entières de la toile au moyen d’un interrupteur virtuel. 
    Ainsi, le réseau du Cloud d’Amazon.com a notoirement retiré le site de Wikileaks de ses serveurs et ce  suivant un coup de téléphone donné par le comité de sécurité intérieure du sénateur Lieberman, demandant expressément que le site soit viré. 
    Lieberman s’est épanché sur les véritables raisons derrière la censure de la toile durant une interview avec CNN quand il déclara: “En ce moment même, la Chine, son gouvernement, peut disconnecter des parties entières de l’internet en cas de guerre et nous avons besoin de cela ici aussi.” 
    Durant une interview plus récente avec le réseau, Lieberman a dit que les allégations qui disent qu’il est en train de travailler à la création d’un “bouton interrupteur pour internet” n’étaient que de la divagation, tout en répétant la même chose que précédemment, à savoir que le gouvernement américain se doit d’avoir le pouvoir de “déconnecter des parties de l’internet en cas de guerre”. 
    Bien sûr, comme nous l’avons prouvé, la Chine ne déconnecte pas l’internet “en cas de guerre”, elle ne fait que censurer et intimider les gens qui expriment une quelconque dissidence contre les atrocités du gouvernement ou la corruption. Ceci est exactement l’environnement cybernétique que les gouvernements occidentaux essaient de dupliquer alors qu’ils essaient de placer un baillon sur le dernier bastion de la véritable liberté d’expression: la toile.