samedi 27 octobre 2012

Les scientifiques ont confirmé l'authenticité de la fourrure du yeti de Kouzbass



En octobre de l'année dernière, au cours d'une expédition au mont Chorie, les scientifiques de cinq pays différents ont découvert dans la grotte Azasskaïa de grandes empreintes d'une créature inconnue .

Après une année d'études des traces de fourrure découvertes sur le lieu, les scientifiques des trois laboratoires (Moscou, Saint-Pétersbourg et Université de l'Idaho) en sont venus aux mêmes conclusions. Cette fourrure n'appartient pas à l'homme, mais à un mammifère inconnu de la science. Son ADN présente une différence de moins de 1% avec l'être humain.

Selon les scientifiques, l'ADN de la fourrure du yeti retrouvée auparavant dans l'Oural, près de Saint-Pétersbourg et aux États-Unis serait identique à celle qui a été découverte par les scientifiques il y a un an dans la grotte Azasskaïa.

mercredi 24 octobre 2012

Une ville immergée découverte dans le Triangle des Bermudes


Un groupe de chercheurs canadiens a découvert une cité immergée au fond de l'océan dans la région du Triangle des Bermudes. Non loin des côtes cubaines un robot sous-marin a filmé des bâtiments en ruines, quatre pyramides géantes et quelque chose encore qui ressemblait à une statue du sphynx.

Les experts estiment qu'il s'agit des constructions de la période pré-classique de l'histoire caribéenne et centraméricaine. La cité antique pouvait être peuplée de preprésentants d'une civilisation pareille aux habitants de Teotihuacan, site vieux de quelque 2 000 ans situé à 50 km de Mexico.

vendredi 19 octobre 2012

Un insecticide altère le jeune cerveau



Il s'agit d'une étude pilote menée chez 40 enfants, mais ses résultats sont jugés"inquiétants" par le professeur Philippe Grandjean, épidémiologiste, spécialiste de médecine environnementale à l'Institut de santé publique du Danemark et à l'Ecole de santé publique d'Harvard (Boston, Etats-Unis).

Selon les données préliminaires de l'imagerie cérébrale recueillies chez de jeunes garçons et filles âgés de 6 à 11 ans, en effet, un pesticide organo-phosphoré très utilisé à travers le monde, le chlorpyriphos-éthyl (ou chlorpyrifos ou CPF), aurait un impact persistant sur la structure du cerveau des enfants qui, in utero, ont été exposés à des niveaux élevés de ce produit - parce que leur mère a, durant sa grossesse, inhalé cet insecticide, consommé des aliments pollués par celui-ci, voire été contaminée par l'absorption du produit à travers la peau.

Le chlorpyriphos est présent dans de nombreux pesticides utilisés en agriculture, mais aussi dans des produits à usage domestique pour les pays qui n'en ont pas interdit l'usage.

Publiée en ligne, le 30 avril, dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), cette étude a été présentée, le 15 mai, lors de la conférence internationale "Programmation prénatale et toxicité" qui se tenait à Paris. L'enjeu : comprendre comment les expositions à des substances chimiques variées durant la grossesse ou les premières années de vie peuvent affecter les fonctions de l'organisme, voire occasionner des maladies (cancers, diabète, obésité...) qui surviennent parfois des années ou des dizaines d'années plus tard.

TROUBLES NEUROCOGNITIFS

"L'amincissement du cortex cérébral que nous observons chez ces enfants, notamment, n'est pas une bonne chose, souligne le professeur Virginia Rauh, principal auteur de ce travail réalisé à l'université Columbia (New York). Surtout lorsqu'on sait que l'épaisseur du cortex est également diminuée dans des affections neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer." Selon cette épidémiologiste, les anomalies cérébrales trouvées chez ces enfants pourraient être associées à des troubles neurocognitifs ou neuropsychologiques durables. Les niveaux d'exposition qui montrent ces effets neurotoxiques correspondant à des usages courants.

Pour retracer le niveau d'exposition des foetus, l'équipe new-yorkaise a regardé les taux de CPF dans le sang du cordon ombilical, qui donne une idée des taux d'exposition durant les dernières semaines de grossesse. Ces données étaient issues d'une cohorte de 369 enfants, pour lesquels étaient aussi connus les niveaux d'exposition foetale au tabac et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, ainsi que les résultats d'un test cognitif global effectué vers l'âge de 7 ans.

Les auteurs ont focalisé leur attention sur 20 enfants qui avaient les niveaux d'exposition foetale au CPF le plus élevé - supérieur à 4,39 picogrammes par gramme - et les ont comparé à 20 enfants moins exposés, les deux groupes ne présentant des niveaux d'exposition foetale élevés ni au tabac ni aux hydrocarbures aromatiques. Résultats : chez les enfants du premier groupe, l'imagerie par résonance magnétique montre un développement cérébral altéré.

Le cerveau des enfants soumis à un niveau d'exposition élevé au CPF semble présenter plusieurs types d'anomalies : un élargissement de certaines régions, associé à de moins bonnes performances aux tests cognitifs à l'âge de 7 ans. De plus, ces enfants présentent des modifications des différences entre sexes normalement observées dans le cerveau, ainsi qu'une diminution de l'épaisseur du cortex frontal et pariétal.

DES INTERACTIONS AVEC LE TABAC

Le nombre restreint d'enfants inclus dans cette étude est bien sûr une limite.

Une extension est en cours sur 450 enfants. De même, les tests neurocognitifs devraient être affinés en vue de préciser les corrélations entre mesures cérébrales et fonctions cognitives.

Mais d'autres études vont dans le même sens."En Equateur, des enfants nés de mères travaillant dans des serres horticoles, exposées à ce pesticide durant leur grossesse, présentent un à deux ans de retard neurocognitif par rapport aux enfants dont les mères ne sont pas exposées", indique le M. Grandjean.

"Le chlorpyriphos-éthyl inhibe l'acétylcholinestérase, l'enzyme qui dégrade l'acétylcholine, un des principaux neurotransmetteurs excitateurs du cerveau. Il augmente ainsi la quantité d'acétylcholine dans le cerveau", dit le professeur Robert Barouki, directeur d'un laboratoire Inserm de pharmacologie-toxicologie à l'université Paris-Descartes. "Le CPF perturbe sans doute aussi la migration des neurones lors du développement cérébral", ajoute M. Grandjean.

Autre motif de crainte, "les pesticides interagissent avec d'autres produits chimiques comme ceux du tabac", observe Virginia Rauh. Dans leur classement toxicologique, l'OMS et l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) attribuent au CPF un niveau II, soit une dangerosité modérée.

Médecins, psychologues, enseignants observent chez l'enfant une augmentation des troubles neurocognitifs et comportementaux, notamment des déficits de l'attention. Un accroissement en partie attribuable à la plus grande vigilance accordée à ces troubles et à leur meilleur diagnostic. Mais si cette augmentation est réelle, une origine développementale liée à une exposition à des neurotoxiques pourrait-elle en être une des causes ? "C'est une hypothèse à explorer", admet Virginia Rauh.

"Vous n'avez qu'une seule chance de développer votre cerveau, et c'est pour la vie ! Certes, le cerveau est capable de plasticité, d'un certain degré de compensation, mais son efficience ne sera jamais optimale s'il a été altéré", relève Philippe Grandjean.

Selon lui, "l'impact de l'exposition périnatale à divers produits chimiques est un problème de santé publique mésestimé par les pouvoirs publics".

En attendant une prise de conscience élargie, que faire ?

"Laver fruits et légumes, d'autant plus s'ils sont consommés par une femme enceinte ou allaitante, ou par de jeunes enfants", conseille Virginia Rauh. Et éviter d'utiliser, en cas de grossesse, des produits phytosanitaires contenant ces produits.

En France, au moins un produit contenant du CPF est autorisé dans les jardins : Dursban 5G Jardin (Dow Agrosciences SAS).


LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Florence Rosier

mardi 16 octobre 2012

Le réchauffement de la Terre a cessé il y a 16 ans



Le Daily Mail se targue d'être le seul à rapporter une découverte d'importance pourtant passée totalement inaperçue dans l'actualité : des données qui ont été publiées la semaine dernière par le Met Office, l'équivalent britannique de l'IRM, démontrent que le réchauffement climatique de la Terre a cessé il y a 16 ans. Selon ces données, collectées sur plus de 3.000 points sur la terre et sur la mer, il y a bien eu une tendance au réchauffement depuis 1997, mais l'année 2011 et les premiers mois de 2012 ont été beaucoup plus frais, ce qui a neutralisé cette tendance.

Ainsi, depuis 1880, c'est-à-dire depuis le début de l'industrialisation mondiale, le monde ne s'est réchauffé que de 0,75°C. Et les nouvelles données indiquent qu'entre le début de l'année 1997 et le mois d'août 2012, la progression a été de zéro degré. Certains chercheurs concluent que nous traversons une phase de plateau depuis une quarantaine d'années.

Toutefois, les scientifiques ne s'accordent pas tous sur ce qu'il convient d'y voir. Pour le professeur Phil Jones, de l'Unité de recherche climatique de l'université d'East Anglila au Royaume Uni, une période de 15 ou 16 ans est bien trop courte pour tirer des conclusions, et il estime qu'il est prématuré de parler de stagnation de la situation pour cette raison. Mais selon le Professeur Judith curry, qui dirige la School of Earth and Atmospheric Science de l'université américaine Georgia Tech, il y a bien une nouvelle tendance. « Les nouvelles données confirment l'existence d'une pause dans le réchauffement climatique », dit-elle.

En tout état de cause, il reste une autre énigme, conclut le tabloïde britannique : comment expliquer la flambée de nos factures énergétiques sur ces dernières années, dans ces conditions, et comment les politiciens pourront-ils continuer à justifier leurs nouvelles taxes inventées pour « lutter contre le réchauffement climatique » ?


Mylène Vandecasteele


A lire la réponse du MET mais le plus intéressant ce sont les commentaires en bas de page.

lundi 15 octobre 2012

Découverte d'une nouvelle planète avec quatre soleils


La nouvelle planète PH1 est six fois plus  grande que la terre Haven Giguere/Yale 


Du jamais vu. Jusqu'à présent, aucune planète n'était illuminée par plus de deux soleils. Une nouvelle vient d'être découverte par des astronomes américains. Elle est en orbite dans un système stellaire quadruple. Son nom : PH 1.


La nouvelle planète PH1 est six fois plus grande que la Terre PH1 est une nouvelle planète. Elle vient d'être découverte par des astronomes américains. Elle fait six fois la taille de la Terre et est illuminée par quatre soleils. C'est le premier système stellaire de ce type observé jusqu'à présent.

PH1 est en orbite autour de deux soleils, et deux étoiles tournent autour de ces derniers. C'est un système stellaire quadruple. La planète est située à 5.000 années lumières de la Terre (soit, 47.305.000 milliards de kilomètres). "La découverte de tels systèmes stellaires nous force à repenser comment ces planètes peuvent se former et évoluer dans un tel environnement" relève Meg Schwamb, principal auteur de cette recherche et chercheur à l'université de Yale.

PH1 est la première découverte du programme, crée en 2010, Planet Hunters qui encourage les astronomes amateurs à identifier les planètes qui se situent en dehors de notre système solaire, grâce au télescope spatial américain Kepler.

Cette découverte a été mise en ligne sur le site arxiv.org et a été soumise pour publication dans l'Astrophysical Journal.



L'eau découverte sur la Lune serait, en partie, issue du Soleil





IRIB- Selon une étude, publiée, dimanche, une partie de l'eau retrouvée sur la Lune proviendrait, en fait, du Soleil. Plus précisément, ce serait des vents solaires qui auraient apporté des molécules d'hydrogène, ensuite, transformées en molécules d'eau ou en molécules proches.

La Lune révèle un autre de ses mystères ! Au cours des années 1990, les chercheurs ont découvert qu'il n'était pas impossible que notre satellite abrite de l'eau, contrairement à ce qu'ils pensaient jusqu'ici au vu des conditions lunaires. Les années suivantes, plusieurs engins ont alors été envoyés vers la Lune pour confirmer ou non cette présence. Mais c'est en 2009 que la NASA a assuré le phénomène en annonçant que l'une de ses sondes avait découvert d'importantes quantités d'eau à la surface. Néanmoins, l'origine de cette eau restait jusqu'ici relativement floue.

Généralement, les scientifiques considèrent que l'eau a été apportée dans notre système solaire, y compris sur la Terre, par des astéroïdes ou des comètes provenant de beaucoup plus loin. Mais il semblerait que ce ne soit pas la seule source pour la Lune, selon une étude parue dimanche dans Nature Geoscience. Menée par des chercheurs de l'Université américaine du Tennessee à Knoxville, celle-ci explique qu'une grande partie de l'eau lunaire proviendrait en fait du Soleil. En effet, le Soleil émet un flot continu de particules appelé "vent solaire" qui lui fait perdre environ un million de tonnes par seconde, un rétrécissement infime à son échelle.

Ces particules sont en grande majorité des ions d'hydrogène mais aussi de l'hélium et des traces d'oxygène. Or, si celles-ci ne peuvent atteindre la surface de la Terre, protégée par son épaisse atmosphère et son champ magnétique, la Lune elle, n'en est pas du tout préservée. Dépourvue de barrières protectrices, elle est en permanence bombardée par le vent solaire, qui "implante" ses particules dans la poussière recouvrant le sol lunaire. C'est ainsi de cette manière que d'importantes quantités de molécules d'hydrogène (H) auraient atterri sur la Lune pour finir par se transformer en molécule d'eau (H2O) ou une molécule proche, l'hydroxyle (HO), selon un mécanisme qui reste méconnu.

De l'hydrogène solaire aussi sur d'autres corps ?

Pour arriver à cette conclusion, Yang Liu et ses collègues ont analysé des échantillons de "verres lunaires" provenant des missions américaines Apollo. Ils étaient alors notamment motivés par les récentes découvertes de la NASA d'importantes quantités d'eau gelée près du pôle sud de la Lune. Ils ont ainsi constaté qu'une grande partie de ces échantillons contiennent bien de l'hydroxyle et de l'eau dont les atomes d'hydrogène sont de même nature que ceux du Soleil. "Ces observations sont cohérentes avec des sols lunaires enrichis en hydrogène implanté par le vent solaire", confirme Marc Chaussidon, spécialiste en géochimie (CNRS/Université de Lorraine), dans un commentaire séparé publié par Nature.

Toutefois, les mesures effectuées par l'équipe de Yang Liu indiquent aussi au moins deux autres sources d'hydrogène : l'une similaire à l'eau contenue dans la plupart des comètes et l'autre liée à des réactions nucléaires produites par des particules. Aussi, le "débat reste ouvert sur l'origine et la répartition de cette eau, ainsi que sur sa date de livraison sur la Lune", précise M. Chaussidon. Néanmoins, pour les auteurs de l'étude, cela suggère aussi que d'autres corps de notre système solaire, dépourvus d'atmosphère et directement exposés au vent solaire comme la Lune, pourraient également abriter des traces d'hydroxyle.

Parmi les corps candidats, figurent ainsi notamment la planète Mercure, la plus proche du Soleil, et l'astéroïde Vesta, qui tourne autour de notre astre.

dimanche 14 octobre 2012

6 Air Purifier House Plants


1. Bamboo Palm: Selon la NASA, il supprime formaldahyde et est également dit d'agir comme un humidificateur naturel.

2. Usine Snake: Trouvé par la NASA pour absorber les oxydes d'azote et formaldahyde.

3. Areca Palm: Une des meilleures plantes pour purifier l 'air générale propreté de l'air. 

4. Plante araignée: Grande plante d'intérieur pour éliminer le monoxyde de carbone et d'autres toxines ou des impuretés. Plantes-araignées sont l'une des trois usines de la NASA juge les plus à éliminer formaldahyde de l'air.

5. Lis de la paix: la paix lis qu'on pourrait appeler le «nettoyage tout." Ils sont souvent placés dans des salles de bains ou salles de lavage, car ils sont connus pour éliminer les spores de moisissure. Sachez également de supprimer formaldahyde et le trichloroéthylène.

6. Gerbera Daisy:. Non seulement ces magnifiques fleurs de benzène dans l'air, ils sont connus pour améliorer le sommeil en absorbant le dioxyde de carbone et en dégageant de l'oxygène pendant la nuit



Les descendants des Européens anciens vivent près de Voronej



Les habitants du vieux village de Kostionki qui se trouve à 45 km au Sud de Voronej se considèrent descendants des habitants de l’Europe ancienne. Les fouilles archéologiques confirment que c’est par ici, et non par les Balkans ou par Gibraltar, que les premiers habitants d’Afrique ont commencé à venir en Europe.

26 sites de l’époque de l’Age de pierre ont été retrouvés par les archéologues au village de Kostionki. Les chercheurs appellent cet endroit « La Mecque archéologique » et « La perle du paléolithique ». C’est ici qu’ont été faites les découvertes sensationnelles, grâce auxquelles la vision des historiens sur la période primitive a changé.

« Au début du 20ème siècle, on croyait que les hommes anciens ne savaient rien faire. Merci grâce aux recherches sur le site de Kostionki, des habitations de ces hommes ont été découverts, ainsi que des éléments d’un art primitif assez sophistiqué, et plus d'une centaine de types d'outils et de chasse, fabriqués de pierre. Cela prouve que ces hommes maitrisaient bien le feu et arrivaient à l’obtenir », explique Vladimir Popov, historien et directeur du musée « Kostionki » .

Cinq tombes des hommes anciens ont été retrouvées à côté des sites archéologiques et en ayant réalisé une reconstruction sculpturale, les chercheurs ont pu reconstituer leur forme anthropologique. Il s'est avéré qu’à Kostionki, où les premières colonies sont apparues il y a 47.000 ans, vivaient des hommes qui ressemblaient à l’homme moderne, explique Victor Popov.

« La seule différence avec l'homme moderne, c’est qu’à cette époque a commencé la première étape de formation des races humaines : négroïde, mongoloïde et caucasienne. Les hommes de race mongoloïde ont commencé à se former avant les autres – il y a environ 60.000 ans ».

Les chasseurs de mammouths qui ont vécu à l'époque préhistorique dans la plaine inondable du fleuve Don, étaient légèrement différents des Européens actuels, note Victor Popov.

« C'est d’ici qu’a commencé le peuplement des hommes modernes en Europe orientale et en Europe occidentale. Ces hommes ont quitté l’Afrique pour s’installer d’abord sur le territoire de l’Iran actuel, vers le bord de la mer Caspienne. Puis une autre vague de migration a commencé vers le Nord et le Nord-ouest. Une deuxième vague est partie vers l’Est. C’est ainsi qu’a commencé le peuplement de l’Asie du Nord, de la Sibérie actuelle, de l’Indochine de la Chine et d’autres régions jusqu’à l’Australie ».

Le premier site archéologique des hommes européens anciens a été découvert à Kostionki par des archéologues en 1879. Cent ans plus tard, un musée archéologique unique, célèbre dans le monde entier, a été ouvert. Ce n’est qu’ici qu’on peut voir de véritables habitations primitives, construites avec 573 grands os de mammouth qui appartenaient à au moins 40 animaux.

Le musée montre également d'autres découvertes archéologiques sensationnelles: des bijoux fabriqués à partir des os d'oiseaux, et des décorations faites de coquilles. Ces objets ont été découverts en 2000 lors des fouilles de l'un des sites dans une couche de cendres volcaniques apportées d'Italie il y a 38.000 ans. Sur ce même site les chercheurs ont retrouvé un squelette d'un bébé mammouth et la tête d’une statue de cet animal, fabriquée en ivoire - la plus ancienne sculpture d'un être humain. En tout 70 représentations des humains ont été retrouvées lors des fouilles à Kostionki, dont la majorité étaient des femmes. Aujourd'hui, le fonds du musée compte en tout 41.000 unités de conservation.

Marïa Domnitskaïa

Les pyramides de Bosnie ont 25 000 ans



Tels sont les résultats du test au radiocarbone sur les pyramides de Bosnie découvertes par le Dr.Sam Osmanagich, membre de l'Académie russe des sciences naturelles, archéologue et chercheur en chef du projet. Il est également professeur d'anthropologie à l'Université américaine de Bosnie-Herzégovine.

Récemment, il a été signalé que le centre de la Pyramide du Soleil émet un «signal électromagnétique de 28 kilohertz" avec un rayon de 13 pieds. Le Dr.Osmanagich, le chercheur et ingénieur Christopher Dunn, et le journaliste d'investigation Philippe Coppens, pensent qu'il s'agit d'un modèle d'une ancienne technologie à "énergie libre" qui rappelle les recherches de Nikola Tesla.


La pyramide bosniaque du Soleil est plus grande que celles de l'Egypte et du Mexique

Le Dr.Osmanagich et ses chercheurs croient que «des dizaines de milliers de pyramides ont été placées le long de la grille d'énergie de la terre, doublées d'un champ d'énergie universelle».
Ces pyramides seraient le fruit d'une science universelle très ancienne.


Joseph Kirchner pour WikiStrike 


samedi 13 octobre 2012

Russie : découverte d'un géoglyphe géant, en forme d'animal



IRIB- Un énorme géoglyphe, en forme d'animal, a, récemment, été découvert, en Russie, dans les montagnes de l'Oural, au Nord du Kazakhstan. Selon les experts, le motif pourrait être le prédécesseur des fameuses figures de Nazca du Pérou.

Étendu sur près de 275 mètres de long, soit deux terrains de football, une figure tracée à même le sol a été découverte près du lac Zjuratkul situé dans les montagnes de l'Oural, en Russie. Le géoglyphe représente un animal, un cerf ou un wapiti, avec un museau allongé, quatre jambes et deux ramures sur la tête. Pour apprécier le dessin dans son intégralité, il faut se rendre sur la crête la plus proche. C'est toutefois à partir d'images satellites que celui-ci a été découvert pour la première fois.

A l'époque, les chercheurs avertis par un homme, Alexander Shestakov, ont envoyé un hydravion et une équipe en parapente pour étudier la structure. "Lorsqu'on l'a examinée pour la première fois, celle-ci était blanche, légèrement brillante sur un fond d'herbe verte" explique à LiveScience Stanislav Grigoriev, chercheur à l'Academy of Sciences Institute of History & Archaeology de Russie. Aujourd'hui, la construction est recouverte par une légère couche de terre liée aux travaux d'excavation.

Les travaux de terrain, conduits par l'archéologue et son équipe, ont débuté l'été dernier. Des analyses approfondies ont alors permis d'en savoir plus sur la composition du glyphe et quand celui-ci a été réalisé. Selon les experts, la figure serait le fruit d'une "culture mégalithique". Une hypothèse encouragée par la présence de centaines de sites mégalithiques situés à proximité, dans l'Oural. Les observations indiquent qu'il s'agit d'une structure assez élaborée avec de grosses pierres sur les bords et des plus petites à l'intérieur.

Les fouilles ont par ailleurs permis de retrouver une quarantaine d'outils en pierre, servant pour creuser et hacher. Le travail de la pierre semble être caractéristique de l'énéolithique, une période située entre 4.000 et 3.000 ans avant JC. Si cette datation s'avère correcte, le géoglyphe serait encore plus ancien que les fameuses lignes de Nazca du Pérou, réalisée vers 500 avant JC. Des études actuelles sur les pollens du site permettront de confirmer l'hypothèse.


jeudi 11 octobre 2012

Les astronomes ont découvert une planète couverte de diamants



Une grande planète rocheuse extrasolaire dans la constellation du Cancer qui se trouve à 40 années lumière de la Terre pourrait être en fait un géant de diamant. Comme l’affirment les astronomes américains dans un article scientifique, il s'agit de leur première tentative d'étudier la structure interne de cette planète rocheuse. La planète qui s’appelle 55 Cancri e, tourne autour d'une étoile qui peut être visible de la Terre à l'oeil nu.

Le corps céleste serait en fait un diamant géant, ou un mélange des couches de graphite et de diamant, car sa surface présente une forte teneur en carbone, ce qui ne se rencontre pas dans les planètes du Système solaire et au-delà de la galaxie. Selon les calculs des astronomes, des gisements de diamants occuperaient au moins un tiers de la planète.

source

mercredi 10 octobre 2012

SOS - Stan Maillaud, mon compagnon, disparu après un problème avec les gendarmes


Pendant que Stan, moi et notre équipe faisait une enquête sur les réseaux pédophiles et sataniques dans la région de Besançon, le fourgon de son équipier dans lequel Stan se trouvait se faisait suivre par deux voitures de gendarmes vers 15 heures. J'ai vue les feux bleus et j'ai entendu leur sirène.

Ce que j'ai appris plus tard, c'est que Stan a pu s'échapper, comment, je ne le sais pas exactement. Son équipier était bloqué avec les gendarmes jusqu'à 20 heures.

Il a vue que des équipes avec chien étaient envoyées derrière Stan. Un hélicoptère était commandé, puis annulé à cause du brouillard.

Notre équipe a essayé de retrouver les deux, puisque tout contact était interrompu. Vers 19 heures on a retrouvé le fourgon de son équipier à la gendarmerie d'Amancey. (Environ 20 km au sud de Besançon).

Vers 20h20 l'équipier nous appelle pour dire qu'il est sorti. Il nous demande si nous avons des nouvelles. Nous sommes surpris, c'était à lui de nous en donner. Jusqu'à la on était persuader qu'il était pris par les gendarmes tous les deux.

Vers 20h30, le même jour, sur la route pour rejoindre notre équipier, je suis relativement sur d'avoir vue Stan dans une voiture de gendarmes. J'étais à un stop, il faisait nuit, une voiture de gendarmes passait devant mes phares et je pense que c'était Stan à l'arrière de la voiture.

Dans le doute, si ce n'était pas lui avec les gendarmes ou qu'il arrive à s'échapper ou d'être libérer, quelqu'un l'attendait dans la région à un endroit précis pendant 3 jours. Moi je ne pouvais pas rester parce que je suis relativement sur que mon véhicule et moi était remarqué.

Depuis on a perdu toute trace de lui.

J'ai appris que Stan n'a pas pu s'enfuir avec son téléphone et que c'est les gendarmes qu'ils l'ont pris. Je sais aussi qu'il n'avait pas d'argent sur lui.

Il n'a pas de moyen de se déplacer, de me contacter ou quelqu'un d'autre, puisque j'ai son carnet d'adresse.

Je n'ai pas de doute qu'il est arrêté.

J'ai appris également que les gendarmes ont appelé le dimanche matin l'équipier de Stan, qui était rentré chez lui. Les gendarmes ont demandé des choses incroyable par exemple, si Stan ne l'a pas contacté, s'il n'a pas prévue de lui rendre ses affaires etc...

Je pense que s'il n'avait pas attrapé Stan ils surveilleraient son équipier tout simplement. Pourquoi cet appel ? Ca ressemble que Stan aurait pu s'échapper au début, qu'ensuite il aurait été attrapé. Ca me semble logique, avec tous ces moyens. On est quand même pas dans un film de fiction! Mais qu'ils veulent nous faire croire que non. Ca, c'est très inquiétant, parce que là, ils peuvent même le tuer sans l'amener à la gendarmerie, puisque on sait qu'il y a aussi les gendarmes qui protègent les réseaux et qui en font partie.

Ils ont mis en œuvre des moyens pour l'attraper, comme pour quelqu'un de « dangereux », mais pas un mot dans la presse.

Qu'est-ce qu'ils essayent de cacher ? Je fais un appel, un appel ici à tout le monde de s'activer, se mobiliser pour retrouver Stan. A tous les journalistes de faire une enquête, à tous les gendarmes qui ne sont pas pourris, à tous les activistes de diffuser l'information et d'aller voir en bloc qu'est-ce qu'il se passe à la gendarmerie d'Amancey, faire des manifestations là-bas pour les obliger de dire la vérité !!! A toutes les mères que Stan a déjà aidé et tous les gens qui ne supportent pas que les enfants soient violés, torturés et sacrifiés. Je vous prie de faire vite et en bloc !!! Je suis morte d'inquiétude. Source: RRR

Une seconde étoile découverte, près du trou noir de la Voie Lactée


Des astronomes américains viennent de découvrir l'existence d'une nouvelle étoile gravitant autour du trou noir supermassif de la Voie Lactée. Cette étoile serait la plus proche jamais observée, à proximité d'un trou noir, et pourrait permettre de valider la théorie d'Einstein.

La liste des étoiles de notre galaxie compte une nouvelle venue ! Des astronomes de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont en effet indiqué avoir découvert une étoile jusqu'ici inconnue et gravitant autour du trou noir supermassif de la Voie Lactée. Or, si son observation est déjà importante, les chercheurs estiment que celle-ci va également les aider à tester la théorie de la relativité d'Einstein et ses hypothèses au sujet de ces trous noirs, dont le champ gravitationnel est hyper intense.

La nouvelle étoile, S0-102, parcourt l'orbite de ce trou noir en 11 ans et demi, alors qu'il faut 60 ans ou plus aux autres étoiles pour en faire autant. Seule une autre étoile, S0-2, mettait seulement 16 années pour effectuer ce trajet. Tout comme la Terre et d'autres planètes, ces deux étoiles sont en orbite elliptique autour du trou noir situé au cœur de la Voie Lactée, c'est-à-dire qu'elles se rapprochent puis s'éloignent de lui en même temps à un rythme régulier. En l'occurrence, se trouver à proximité du trou noir supermassif, "ne doit pas être un endroit où les étoiles se sentent particulièrement bienvenues", a indiqué Andrea Ghez, la scientifique qui étudie le trou noir depuis qu'elle l'a découvert en 1998. Donc que deux étoiles gravitent aussi près est "phénoménal", affirme-t-elle.

D'ailleurs, selon Mme Ghez citée par l'AFP, "c'est le tango [dansé par] les étoiles S0-102 et S0-2 qui révèlera pour la première fois la véritable géométrie de l'espace et du temps près d'un trou noir". Une information capitale dans la mesure où "cette mesure ne pouvait pas être réalisée à partir d'une seule étoile", précise la scientifique dans un communiqué. Les chercheurs de l'UCLA espèrent désormais trouver des traces de légères oscillations dans l'orbite de ces étoiles quand elles se rapprochent. Cela validerait la théorie d'Einstein en montrant qu'elles sont sensibles à l'effet de courbure de l'espace et du temps.

mardi 9 octobre 2012

Les scientifiques ont prouvé l'existence de mondes parallèles



Une équipe de scientifiques de l'Université d'Oxford a prouvé que les mondes parallèles existent.

La théorie de ces mondes est apparue en 1950. Hugh Everett a proposé que chaque nouvel événement dans l'univers, peut-être, provoque sa séparation. Ainsi, le nombre d'univers alternatifs tend vers l'infini. La théorie avait été reconnue comme tenant du fantastique et oubliée. Cependant, à l'université d'Oxford l'équipe a conclu que Everett était sur la bonne voie.

Les calculs montrent que les structures arborescentes en formes de buissons, qui se forment au cours de la désagrégation de l'univers en versions parallèles de lui-même, expliquent les résultats de la nature probable de la mécanique quantique. Les scientifiques affirment qu'il est inévitable que nous vivons dans l'un de ces nombreux mondes parallèles, et non pas dans un monde unique.

lundi 8 octobre 2012

Homo sapiens s’est bien hybridé avec Néandertal en sortant d’Afrique


Publiant leurs travaux dans PLoS Genetics, des chercheurs allemands et américains ont pu dater (approximativement) le dernier passage de gènes entre Néandertal et l’Homme anatomiquement moderne. Ils confirment que ces croisements ont eu lieu lorsque le second est sorti d’Afrique pour coloniser l’Eurasie, où il a rencontré le premier.

Des recherches antérieures ont mis en évidence, chez les Eurasiens actuels, des traces génétiques issues de l’Homme de Néandertal, attestant d’accouplements anciens entre les deux espèces. La rareté de ces gènes néandertaliens chez les Africains actuels laissait supposer que ce phénomène s’était produit au moment ou Homo sapiens, sortant d’Afrique vers -70 000 à -50 000 ans, avait rencontré au Moyen-Orient son cousin Néandertal.

Cependant, il existait aussi une deuxième possibilité. Cet épisode pouvait également avoir eu lieu bien plus tôt, il y a plusieurs centaines de milliers d’années, alors que les ancêtres de chacune des deux espèces cohabitaient encore en Afrique. Lles croisements n’auraient alors concerné qu’une partie de la population sapiens, celle ayant par la suite quitté le continent noir. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs de l’Université de Harvard (Massachussetts) et de l'Institut Max Planck (Allemagne) ont estimé à quand remontait le dernier ancêtre commun aux Néandertaliens et aux Européens modernes.

Pour ce faire, le Dr Sriram Sankararaman et ses collègues ont mesuré la longueur des fragments d'ADN communs aux deux génomes, et tenu compte de la réduction de taille des gènes qui, à chaque génération, survient lors de la recombinaison chromosomique. En effet, plus les gènes sont anciens, plus ils ont eu le temps de ‘raccourcir’. Résultats : Néandertaliens et Hommes modernes auraient eu leur dernier échange génétique il y a entre 37.000 et 86.000 ans, une fourchette de dates qui corrobore la première des 2 hypothèses, celle du métissage hors d’Afrique il y a quelques dizaines de milliers d’années ‘seulement’.

Source: Maxisciences

jeudi 4 octobre 2012

La Nasa écoute le «chant» de la Terre


IRIB-Deux satellites envoyés en août pour étudier les orages géomagnétiques ont enregistré avec une clarté inégalée un phénomène bien connu appelé «effet chorus » et lié au champ magnétique terrestre.

Aucun son ne peut se propager dans le vide de l'espace. En revanche, les ondes électromagnétiques, elles, se déplacent sans problème. Autrement dit, si nous avions des antennes à la place des tympans, l'espace ne serait pas aussi silencieux qu'on l'imagine. Nous pourrions notamment entendre dans l'environnement immédiat de la Terre un bruit bien particulier ressemblant au cri d'un cochon d'inde: le chant de notre planète. La Nasa vient justement d'en révéler un enregistrement saisissant: Cette transcription sonore a été obtenue à l'aide de l'instrument EMFISIS embarqué sur deux satellites, RBSP-A et B, envoyés en août pour étudier les orages géomagnétiques. Cet appareil enregistre les ondes électromagnétiques émises lorsque des particules chargées en provenance du Soleil viennent frapper le champ magnétique de la Terre. C'est ce qu'on appelle «l'effet chorus». Les fréquences de ces ondes, inférieures à 10 kHz, sont situées dans la gamme des fréquences audibles par l'oreille humaine.


L'«effet chorus» n'est pas anodin. Le champ magnétique de la Terre provoque en effet la formation des deux ceintures de Van Allen, des zones dans lesquelles on trouve une grande densité de particules chargées. Dans la ceinture extérieure, on trouve notamment des électrons de haute énergie, très nocifs pour l'homme et les satellites, dont les scientifiques pensent justement qu'ils ont acquis leur énergie en captant les «ondes de chorus». La mission RBSP a deux ans pour tenter de confirmer cette hypothèse qui fait encore débat dans la communauté scientifique.

Une étrange couche de froid, détectée sur Vénus


Une étude vient de révéler qu'une surprenante couche atmosphérique, plus froide que nulle part sur Terre, vient d'être découverte, sur Vénus.

La planète Vénus a beau être plus proche du Soleil que la Terre, une étude vient de révéler qu'une surprenante couche atmosphérique, plus froide que nulle part sur notreplanète, vient d'y être découverte. C'est grâce à de nouvelles observations réalisées à l'aide du satellite européen Venus Express que la trouvaille a été faite. D'après les résultats révélés, cette région de la planète serait suffisamment froide pour geler du dioxyde de carbone. De quoi étonner au sujet d'une planète sur laquelle il fait aussi chaud que dans un four, indiquent les scientifiques.

"Cette découverte est complètement nouvelle et nous avons encore besoin d'y réfléchir pour comprendre quelles implications cela entraîne", indique Håkan Svedhem, un scientifique de l'ESA (agence spatiale européenne) qui travaille sur le projet Venus Express. Plus précisément, les chercheurs ont fait la trouvaille en mesurant les concentrations des molécules de dioxyde de carbone à différentes altitudes tout au long de la ligne de division entre le jour et la nuit (appelée "terminateur") de Vénus. Puis ils ont combiné ces données avec les pressions atmosphériques connues à chaque altitude, ce qui leur a permis d'en déduire les températures des différentes couches de l'atmosphère de la planète.

D'après les éléments divulgués, l'étrange région gelée s'étend sur 125 kilomètres à la surface de la planète et semble présenter une température de -175 °C. Elle se situe entre deux couches beaucoup plus chaudes. "C'est très spécial car on ne retrouve aucune température similaire dans les atmosphères de la Terre ou de Mars qui ont des compositions chimiques et des conditions climatiques différentes", souligne M. Svedhem cité par Space.com. Les scientifiques expliquent que l'atmosphère de Venus étant pleine de dioxyde de carbone, celui-ci pourrait alors changer d'état au niveau de cette couche froide.

De la neige ou de la glace réfléchissante sur Vénus ?

"Etant donné que la température à certaines altitudes chute en dessous de la température de gel du dioxyde de carbone, nous suspectons que de la glace de dioxyde de carbone pourrait se former là", commente Arnaud Mahieux de l'Institut d'aéronomie spatiale de Belgique, auteur principal de l'étude publiée dans la revue Journal of Geophysical Research. Si de la glace ou de la neige de dioxyde de carbone était présente, elle devrait alors être réfléchissante et créer une lumière particulière sur la planète.

Pourtant, "bien que Venus Express ait effectivement occasionnellement repéré des régions particulièrement brillantes dans l'atmosphère vénusienne, si cela peut s'expliquer par de la glace, cela pourrait tout aussi bien être dû à des perturbations atmosphériques, donc nous devons être prudents", souligne ce scientifique.

mercredi 3 octobre 2012

La prédiction des Mayas, le monde touche à sa fin ?


D’après cette prédiction qui a fait surface dans le milieu des années 70, et qui est largement relayée par les médias depuis deux ou trois ans, le monde serait bientôt entièrement ravagé par un cataclysme planétaire, l’humanité y connaîtrait l’apocalypse finale et nous n’aurions plus qu’environ 80 jours à vivre…

C’est d’après un simple calendrier maya que cette incroyable histoire digne d’Orson Wells ou d’Howard Philips Lovecraft est devenue l’un des sujets « fantastiques » les plus courus sur les sites internet et autres blogs cherchant à s’attirer une « clientèle » en recherche d’angoisses et de sensations fortes. C’est évidemment aux Etats-Unis que cette théorie loufoque est née en 1975, se développant lentement jusqu’à la fin des années 80. En 2009, après le succès mondial du film catastrophe 2012 lui-même tiré du best-seller de Steven Alten Le Testament maya, la théorie est sortie de son cadre folklorique pour devenir presque une réalité, faites vos prières Mesdames et Messieurs !

C’est ainsi que selon plusieurs enquêtes, notamment une réalisée par l’agence Ipsos qu’un peu plus de 10 % des habitants de notre Terre pensent que la prédiction est réelle et que nous allons donc disparaître un certain 21 décembre 2012. 10 % de l’humanité… une bagatelle de 600 millions de Terriens qui se préparent donc à finir leurs jours le 21 décembre prochain pour le « grand feu d’artifice final ». Cette enquête démontre surtout à quel point l’homme a soif finalement de se faire peur, de se penser en danger, obsédé par sa disparition, un grand enfant qui regarderait un film d’horreur en cachette mais qui serait au fond vraiment effrayé.

En dehors du phénomène social, psychologique et sociologique, la fin du monde il faut le dire a toujours eu un immense succès. L’An mille avait terrifié des populations entières, des prophètes, voyants ou d’autres illuminés s’étaient répandus à travers l’Europe, ils eurent d’ailleurs toujours une bonne place et bon accueil, du moins dans une certaine frange de l’opinion publique. La France n’a point échappé à cet attrait morbide pour la fin de l’humanité. Et nous avons pour ainsi dire notre « produit national », et pas des moindres. Il s’agit de Michel de Nostredame, le fameux Nostradamus qui nous a laissé plusieurs centaines de quatrains. Encore aujourd’hui ils intriguent et des générations de chercheurs plus ou moins farfelus se sont penchées sur ses écrits.

Là encore, des « spécialistes » avertis ont accouché de thèses toujours plus avant-gardistes. Dans les années 80, bien entendu le scénario était celui d’une 3ème Guerre mondiale contre l’épouvantail de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Aujourd’hui la confrontation avec le monde musulman aurait la préférence. Chaque époque voit naître de nouveaux spécialistes de Nostradamus qui sans jamais avoir percé son secret (existe-t-il vraiment un secret ?), réécrivent l’histoire future au fur et à mesure que les quatrains sibyllins semblent correspondre même de loin à quelques-unes des allusions du « visionnaire » qu’était Nostradamus. Etrangement, aucun de ces éminents chercheurs, malgré les annonces plus ou moins prudentes de catastrophes et autres pandémies, n’est remis en question par ses lecteurs, inlassablement l’homme revient à sa soif de sensationnel.

Peu importe d’ailleurs notre fin à tous, en témoigne le couturier Paco Rabanne, éternel farfelu qui nous annonçait au moment de l’éclipse de 1999 la chute de la station Mir en plein sur Paris tuant des milliers de personnes, l’homme que le ridicule n’a pas tué, poursuit un parcours normal en surfant toujours avec le paranormal. Le marché de l’Apocalypse, lui poursuit également son chemin, l’éculé Nostradamus ne pouvait résister au charme de l’exotisme de la prédiction des Mayas. C’est qu’il s’agit également d’un gros « business » qui selon les circonstances peut rapporter beaucoup d’argent. Du grigri à l’abri antiatomique, de l’équipement de survie à la pierre protectrice de Bugarach, les marchands de surnaturels sont actuellement dans un âge d’or.

Pour s’en convaincre il n’y a qu’à feuilleter l’un de ces hebdos gratuits où vous trouverez à la page des petites annonces, tout un lot de sorciers et chamans, voyantes et magiciens qui après vous avoir délesté de quelques euros vous apporteront bonheur, amour et richesses aussi facilement que ce fameux calendrier maya nous enverra tous Ad Patres. Il y a toutefois un endroit où les habitants de notre planète, selon une légende probablement franco-française, seront épargnés, Bugarach, un minuscule village de l’Aude… C’est ici selon les croyances véhiculées par Internet que le cataclysme épargnera quelques miraculés. Les Bugarachois, qui étaient au nombre de 189 d’après le recensement de 2007, se passeraient bien d’une telle publicité. Il est probable qu’au soir du 20 décembre, la population du village aura augmenté en flèche !

En effet ces dernières années des cohortes de curieux s’y sont pressées, au point que le lieu a été mis sous surveillance par la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires… Qui eut cru, qu’un simple et banal calendrier maya serait à l’origine de la célébrité d’un paisible village du Languedoc-Roussillon dont les habitants verraient leur tranquillité menacée par la diffusion massive d’informations loufoques sur une éventuelle fin du monde ! Nous nageons en pleine science-fiction, le roman étant toutefois de piètre qualité. En attendant la théorie a encore quelques semaines à vivre, le ciel n’est pas encore prêt à tomber sur notre tête ! Certains ont toutefois déjà pris le virage… en indiquant que le calendrier n’aurait pas été correctement interprété, la fin d’un cycle pour les uns, une erreur de date pour les autres, les mêmes mécanismes que pour l’insondable Nostradamus sont en marche. Il est à parier que nous assisterons à l’arrivée de très nombreux autres produits de ladite prédiction, tandis que ces Américains qui ont construit des abris de survie bourrés de provisions et de systèmes de support-vie pourront toujours se consoler en se disant que la fin du monde cela sera peut-être pour demain… ou après-demain ?

Laurent Brayard

mardi 2 octobre 2012

Une comète offrira un spectacle grandiose


Une comète s'approche de la Terre à une grande vitesse. Nommée C/2012 S1 elle a été découverte par le Russe Artiom Novitchonok et par le Biélorusse Vitali Nevski de Biélorussie. Un peu plus tard la découverte des astronomes amateurs a été confirmée par des professionnels occidentaux.

A l'heure actuelle elle est loin de la Terre et gagne en masse. D'après les astronomes, si C/2012 S1 ne brûle pas, les habitants de la Terre pourront voir un spectacle d'une beauté extraordinaire. La comète sera 15 fois plus lumineuse que la Lune et dans la nuit cela serait un spectacle époustouflant. Ce spectacle devra durer pendant quelque deux mois.