vendredi 30 août 2013

QUAND LA SCIENCE DERANGE UN PEU...


Elle s'appelle "Luzia", en référence à la fameuse "Lucy" de Yves Coppens. Il s'agit d'une reconstitution faite à partir d'un squelette qui avec plusieurs autres, découverts dans une caverne du Brésil, constituent les vestiges humains les plus anciens des Amériques, et ô surprise, il s'agit d'une inattendue femme noire...

Des vestiges du même genre, c'est à dire d'hommes et de femmes noires, ont également été trouvés au Mexique, en basse Californie...

Bien sûr, tout cela chamboule totalement le schéma d'un peuplement s'étant fait aux Amériques, initialement par des peuples d'Asie qui seraient passés par le détroit de Béring, à l'horizon d'il y a 13 000 ans, cette date étant imposée par la période glacière qui seule aurait permis par un abaissement corrélatif du niveau de la mer, de franchir ce qui par le réchauffement redeviendra un détroit. Car il est manifeste que ceux qui sont passés par là, si tel fut le cas, furent longuement précédés par d'autres. 

En effet, ces vestiges sont quant à eux datés de 35 000 ans, et semblent confirmer un peuplement des Amériques s'étant opéré avant même l'horizon de 60 000 ans, car sur certaines peintures rupestres, sont représentés des animaux qui ont disparu depuis cette époque. D'autre part, on trouve également sur des peintures, des représentations d'embarcations avec la proue relevée, ce qui n'est d'aucune utilité pour une navigation fluviale...

Des Africains seraient-ils parvenu aux Amériques, il y a 35 000 ans et peut être même bien davantage, en traversant l'atlantique à bord de bateaux...?

L'affaire comme vous pouvez l'imaginer, est rudement controversée...

Paris, le 31 août 2013
Richard Pulvar

jeudi 29 août 2013

Le Soleil aurait un compagnon semant la mort ?


Notre Soleil aurait un compagnon invisible et formerait avec celui-ci une étoile binaire. Selon les chercheurs, il s’agit d’une naine brune qui serait responsable de les extinctions périodiques des espaces vivants sur Terre.

C’est en 1984 qu’est apparue la théorie du Soleil en tant que système binaire. David Raup et Jack Sepkoski, paléontologues de Chicago, ont publié un article dans lequel ils affirmaient que l’extension des espaces vivants serait périodique et espacée de 26 millions d’années. Les chercheurs ont présenté les résultats d’analyse de fossiles maritimes qui dataient de périodes différentes s’étalant sur un quart de milliard d’années. Ils ont supposé que la cause de ce caractère cyclique de l’extinction ne se trouve pas sur Terre. Les astronomes ont proposé leur explication de ce phénomène.

Le Soleil serait une étoile binaire avec un compagnon plus léger appelé Némésis qui est une naine brune. Son orbite est elliptique et l’étoile s’éloigne du Soleil d’une année lumière et demie. Tous les 26 millions d’ans ils se rapprochent. La naine entre alors dans le Nuage d'Oort, un gigantesque ensemble de blocs de glace se trouvant autour de notre Système solaire, en faisant plonger un nombre de comètes vers l’intérieur du système avec un risque accru de collisions entre ces comètes et la Terre provoquant ainsi l’extinction des espèces vivants.

De nouvelles preuves du caractère périodique de l’extinction des espèces vivants ont été récemment présentées. Seulement il s’agit non pas de 26 mais de 27 millions d’années. Les partisans de la théorie de l’« étoile de la mort » ont repris du courage. Dmitri Vidé de l’Institut de l’astronomie de l’Académie des sciences de Russie fait pourtant preuve de prudence.

« Cela aurait pu être un cas isolé. Il y a très longtemps le Système solaire pouvait faire partie non pas d’un système binaire ou ternaire mais d’un amas stellaire où les étoiles se rapprochaient régulièrement l’une de l’autre. Par la suite cette amas stellaire s’est disloqué pour donner lieu à une multitude d’étoiles qui continuaient à voyager en solitaire à travers l’univers. Le Soleil serait l’une des ces étoiles-là. »

Les afflux périodiques de comètes s’expliquerait facilement sans Némésis. Selon l’une des hypothèses avancées, le Système solaire traverse parfois le plan galactique ce qui provoque des perturbations dans le Nuage d'Oort.

Cependant, personne n’a jusqu’ici réussi à démontrer l’inconsistance de la théorie de l’« étoile de la mort ». Némésis pourrait très bien finir par être détectée par les puissants télescopes de nouvelles générations.

Boris Pavlichtchev

dimanche 18 août 2013

L’ADN communique dans l’univers


Plus les chercheurs se penchent sur les mystères de la nature, plus ils se posent de questions. Ils viennent de découvrir que notre ADN possède une sorte de conscience et qu’elle peut même communiquer, et ses prouesses sont telles qu’elles dépassent tout ce que l’homme a pu créer par la technique.

Science et religion se rapprochent à nouveau, après des siècles de fraternité ennemie. Dans sa 13e encyclique, le Pape Jean-Paul II a dit : « La foi et la raison sont les deux ailes, grâce auxquelles l’esprit humain prend son essor et s’envole pour contempler la vérité ». Il existe déjà diverses théories par lesquelles les sciences naturelles et la conscience tentent de se réunir sous un seul toit. Nous voulons présenter un certain nombre de points de vue allant dans ce sens.

L’ADN communique dans l’univers

Ecrit par Alain-Yan Mohr

Traduction vers le français Isabella Heim

L’une des théories les plus intéressantes est sans aucun doute la nouvelle cosmologie de Matti Pitkänen, qui établit, pour la première fois, un lien entre la physique et la conscience. Le physicien finnois a postulé, il y a déjà quelques années, une brillante théorie sur la manière dont l’univers était constitué, avec, à la base, une nouvelle géométrie spatiale basée sur huit dimensions : la géo-métro-dynamique topologique (TDG). Dans cette théorie compliquée, difficilement compréhensible même pour les savants, les trous de vers (ou vermoulures) jouent un rôle important. Les « vermoulures » ont été nommées ainsi pour la première fois par le physicien John Wheeler. Il s’agit de microscopiques canaux de connexion à travers l’hyper-espace, qui apparaissent suite à des fluctuations et des variatons du vide quantique. Cet étrange nom est le résultat d’une blague de Wheeler, qui a comparé ces structures à des trous faits par les vers dans une pomme. La Théorie de Pitkänen est très provocante, parce que, pour la première fois dans l’histoire des sciences, elle tente d’établir une relation entre la physique et biologie, ce qui mène à une véritable cosmologie du vivant.

La biologie moderne, spécialement la génétique, s’occupe depuis longtemps de l’étude des molécules porteuses des gènes : l’ADN. Selon la théorie de Pitknen, l’ADN ne sert pas seulement à produire des protéines dans les cellules et de construire par cette voie le corps, comme on l’avait découvert. Selon le chercheur, le long de cette grande bioomolécule, les vermoulures déjà mentionnées d’accollent et lui servent de canaux de communication.

Par cette voie, Pitkänen arrive à une toute nouvelle vision de l’ADN, dans laquelle des termes tels que conscience et perception s’intégrent et font leur entrée dans la physique. Il écrit : « les champs-vermoulures magnétiques , qui sont greffés sur des membranes espace-temps, qui contiennent de la bio-matière courante, sont de bons candidats pour l’explication physique du mécanisme de la perception.. Le magnétisme des vermoulures pourrait même être considéré comme la quintessence des systèmes vivants ».

Dans cette citation Pitkänen se réfère à l’hypothèse des mondes parallèles, d’Everett et Wheeler, selon laquelle notre univers ne serait qu’un univers parmi de nombreux autres univers, situés dans un hyper-espace à dimensions plus élevées. Ces univers singuliers dans l’hyper-espace sont parfois également nommés feuilles (membranes) espace-temps.

Si l’on dévelooop la pensée de Pitkänen, cela veut dire que la science est sur le chemin de prouver la relation que l’on soupçonne d’exister depuis longtemps entre la gravitation et la conscience. Plus précisément : la gravitation et la conscience forment des dipôles opposés.

L’effet de l’ADN Fantôme
Une preuve sensationnelle pour la théorie de Pitkänen est basée sur les travaux d’une équipe de chercheurs inter-disciplinaires de l’Académie de Sciences de Moscou, sous la direction du biologiste moléculaire et biophysicien, Dr. Pjotr. P. Garjajev.
Garjajev et son collègue, le physicien quantique, le Dr. Vladimir Poponin, ont fait une observation insolite en mesurant les vibrations émises par des échantillons d’ADN.
Ils ont irradié un échantillon d’ADN avec la lumière laser, et ont obtenu, sur un écran, un modèle typique d’ondes. S’ils enlevaient l’échantillon d’ADN, ces ondes ne disparaissaient pas, comme on pouvait s’y attendre, mais persistaient, sous forme de structure régulière, comme s’il y avait toujours un échantillon maétriel. Comme l’ont démontré des expériences-contrôles, ces ondes devaient provenir, sans aucun doute, de l’ADN qui n’était plus présent ! Une expérience à vide, c’est-à-dire sans échantillon, ne donnait qu’une courbe d’ondes aléatoires. L’effet était reproduisible à volonté, et on l’appelle, aujourd’hui, l’effet ADN-Fantôme.

L’explication scientifique de ce phénomène est que l’ADN lui-même semble produire des ondes dans le vide (vacuum), à travers lequel une vermoulure magnétisée se produit, induite par la présence de matière vivante, qui peut persister, selon les cas, plusieurs mois – c’est ce que les recherches de Garjajev et de son collègue ont démontré.

Au début des années soixante, le biologiste britannique Rupert Sheldrake, de l’université de Cambridge a établi sa fameuse théorie sur les champs morpho-génétiques. Chaque être humain, de même que chaque être vivant, laisse une trace invisible de son existence. Pour la première fois, Pjotr Garjajev a pu rendre visible cette trace dans un laboratoire.

La question est la suivante : à quoi sert cette trace ? Avec qui ou avec quoi « chuchotent » nos gènes ? Comment communique l’ADN, et dans quel but le fait-il ?

Le plus surprenant est que tous les résultats indiquent que l’ADN n’est soumis à aucune limitation, en ce qui touche à sa faculté de communication.

Hypercommunication
D’après la théorie de Pitkänen, cette communication ne se fait pas de manière classique, mais à travers les vermoulures magnétisées, c’est-à-dire hors de l’espace-temps, soit à travers les dimensions plus élevées de l’hyper-espace. On parle de ce fait d’hypercommunication. Cette hypercommunication ne paraît pas avoir un but limité ou particulier : elle représente un point d’intersection vers ou dans un réseau ouvert – un réseau de conscience ou réseau du vivant.

Comme dans l’internet, l’ADN peut :

• Introduire ses propres données dans ce réseau
• Extraire des données de ce réseau
• Etablir un contact direct avec d’autres participants de ce réseau.

On peut dire, d’une certaine façon, que l’ADN possède sa propre « page internet », qu’il peut « surfer » et qu’il peut « chatter » avec d’autres participants. Ce qui est plus incroyable encore, l’ADN n’est pas limité à sa propre espèce, comme on pourrait peut-être le croire. L’information génétique d’êtres différents peuvent également « échanger » entre eux (entre différentes formes de vie). L’hypercommunication devient donc la première interface à travers laquelle les formes d’intelligence les plus variées sont unies, dans l’univers, entre elles.

Une autre application très importante de l’hypercommunication est représentée par la conscience de groupe, soit la possibilité, pour des groupes d’individus ou d’animaux, de pouvoir agir de manière coordonnées, comme un ensemble. Mais, comme le montrent les essais, la portée de l’hypercommunication est encore plus vaste.

Les conséquences, concernant la compréhension du processus d’apprentissage chez l’humain, sont immenses.

Notre corps humain est constitué par des cellules, et chacune d’elles contient une molécule d’ADN. Nous savons à présent que par cette voie, des milliard d’antennes de communications sont constamment en action. Notre conscience, apparamment, ne s’en est pas rendue compte, à ce jour. Ou peut-être si ?

Au cours de l’histoire, il y a toujours eu quelques individus spéciaux qui ont fait évoluer l’humanité, par des idées révolutionnaires, scientifiques ou culturelles. Mais personne ne s’est sérieusement posé la question de la manière dont ceci était possible. (sauf pour Einstein, dont le cerveau a été découpé en tranches et étudié, et où l’on a découvert une part de glie plus élevée que la normale, ce qui est intéressant au vu des nouvelles découvertes sur la fonction des cellules gliales, n.d.t.)

On a parlé de créativité, donc de la faculté à penser de manière nouvelle et différente, de créer des réalités virtuelles qui ont pu être appliquées dans la réalité. Mais l’étincelle, l’inspiration, la découverte en elle-même, n’ont jamais été expliquées, n’étaient jamais le résultat d’une pensée logique et rationnelle. Toujours, il semblait qu’elle se présentait soudainement, comme une évidence, venue de nulle part.

Est-ce qu’une telle information pourrait procéder à travers les canaux d’hypercommunication de l’ADN ? Et si oui, d’où vient-telle ? Est-ce qu’une telle hypothèse peut être prouvée ? Cette dernière question est la plus difficile.

La science exige, comme preuve, la répétitivité d’une expérience, dans des conditions contrôlées d’un laboratoire. Peut-on provoquer la créativité ou l’inspiration en laboratoire, et générer dans un être humain un savoir jusque-là inconnu et inédit ?

Cette question pose un véritable défi, mais elle peut aussi être abordée, par des méthodes scientifiques actuelles, du moins partiellement.

Notre corps ne peut pas seulement générer de la lumière, sous forme de biophotons, mais il est également en mesure d’extraire de la lumière de l’environnement. Il peut même stocker cette lumière, notamment dans l’ADN, qui est également le plus impliqué dans la radiation biophotonique. Par sa forme caractéristique de double-hélice, l’ADN est une antenne électromagnétique idéale. D’une part, il est allongé, et par là une antenne droite qui peut très bien capter les impulsions électriques. D’autre part, il est également circulaire (vu d’en haut) et par là, il est aussi une excellente antenne magnétique.

Que se passe-t-il au niveau de l’énergie électromagnétique captée par l’ADN ? Elle est tout simplement stockée, par le fait que la biomolécule géante se met à vibrer, par résonnance. Ce système, en physique, s’appelle un oscillateur harmonique.

Un tel oscillateur rend également l’énergie qu’il a stockée, au bout d’un certain temps, ce qui peut être observé en chambre noire, et le temps nécessaire pour ce processus est une mesure pour sa faculté de stockage énergétique. Les physiciens appellent cela la capacité (mesure) de résonnance. On a découvert que la résonnance de l’ADN est nettement plus élevée que dans les systèmes d’oscillateurs techniques des laboratoires de physique. Ce qui signifie que les pertes d’oscillation sont minimes. Cette découverte corrobore ce qu’on suspectait depuis longtemps : l’ADN est un supra-conducteur organique, qui plus est, travaille à température du corps ! La science a encore beaucoup à apprendre de la nature…

Chaque être humain porte donc dans chaque cellule de son corps une « mécanique » technique surpuissante : un microchip avec trois gigabits de capacité de stockage, qui extrait des information électromagnétiques de son entourage, qui stocke cette information et qui peut également la retransmettre, possiblement modifiée.

Les données techniques de l’ADN en tant qu’antenne oscillatoire sont rapidement établies. Nous savons que la molécule d’ADN fait environ deux mètres, étendue, ce qui veut dire qu’elle a une fréquence propre de 150 Mégahertz. Encore un chiffre intéressant, car cette fréquence est insérée dans la bande spectrale des micro ondes, des télé-communications et du radar. Nous utilisons donc la même bande-fréquence à des buts de repérage et de communication. Simple hasard ?

La déduction s’impose : les ondes mobiles de télécommunications peuvent influencer directement notre ADN. L’ADN peut également stocker toutes les ondes harmoniques de 150 Mégahertz, donc également la lumière visible. La 22. octave de 150 Mégahertz se situe exactement dans ce domaine. La couleur de cette émanation de lumière, d’ailleurs, est le bleu. Est-ce un hasard que la réfraction de la lumière du soleil, par la Terre, fait que, depuis l’espace, elle apparaît comme la planète bleue, et que le ciel apparaît bleu ?

L’ADN Microchip
Tandis que l’équipe de Pjotr Garjajev étudiait surtout l’aspect software de l’ADN, Dr. Ehud Shapiro et son équipe, du Weizmann Institute of Science à Rehovot, en Israel, se penchait sur les questions du hardware qui va avec. Leur travail est un autre pas important pour la compréhension du bio-ordinateur ADN. Mais en même temps s’entrouvrent des perspectives qu’on peut considérer comme particulièrement dangereuses. C’est le premier pas vers un lien machine-humain, qui pourrait mener vers une to9tale programmation de l’être humain, basé sur l’ADN.

L’une des principales différences entre l’ADN et votre ordinateur est que le bio-ordinateur ADN ne peut pas fonctionner de manière isolée. L’ADN n’est pas un ordinateur complet, mais plutôt une sorte de software qui nécessite, pour son fonctionnement, un « entourage/environnement hardware », qu’il touve dans la cellule vivante, dans laquelle se trouvent aussi des enzymes, qui en tant que « hardware » peuvent avoir accès au programme ADN et le mettre en route, en dirigeant la synthèse de protéines dans la cellule. C’est ainsi que le corps est bâti, et que la vie est maintenue.

Que se passerait-il si l’ADN dans une cellule activait un autre programme que celui qui est le sien ? Les enzymes de la cellulle produiraient alors autre chose que ce qu’elles font habituellement. Savoir si cela serait positif ou négatif pour le corps, c’est une autre affaire et dépendrait de manière déterminante de ce programme modifiée.

Dans la nature il existe déjà quelque cose de ce genre : ce sont de microscopiques organismes, constitués par une molécule d’ADN et par une couche externe de protéines. On les appelle virus, et ils sont à la limite entre l’inanimé et le vivant, ce sont pratiquement des « programmes software en attente », comme un CD-ROM dans votre bibliothèque, qui a besoin que vous l’insériez d’abord dans votre ordinateur avant de pouvoir lire le programme stocké.

Les scientifiques ont déjà copié les méthodes des virus. L’équipe de Shapiro, par exemple, a réussi à enseigner à compter à des bio-ordinateurs ADN, in vitro. Les trillons et multiples trillions de « microprocesseurs » en solution aqueuse travaillent environ 100’000 fois plus vite que n’importe quel ordinateur actuellement existant, et générent même leur propre énergie dont ils ont besoin pour leurs prouesses de comptage.

Pour pouvoir dérouler ce programme, un ADN spécialement configuré doit être mis en solution acqueuse, qui contient les enzymes nécessaires à la fonction correcte du bio-ordinateur, comme c’est le cas dans une cellule vivante. Le processus de calcul se passe alors dans les myriades de mini-bio-ordinateurs en réseau, à vitesse de l’éclair, par reproduction de l’ADN qui active les enzymes productrices de protéines. Après un certain temps, on vérifie les chaînes d’ADN produites, pour connaître le résultat du calcul du programme. Actuellement, cela se fait par le biais de l’analyse des molécules de l’ADN (le fameux « fingerprinting » ou empreinte génétique).

L’Onde Soliton de l’ADN
Le stockage de lumière et d’information dans l’ADN se fait au moyen d’une onde spéciale, qu’on appelle également onde soliton et qui entoure la molécule d’ADN. C’est une onde non-linéaire, soumise à des lois compliquées appelées la grille de Fermi-Pasta-Ulam. Une onde soliton est une unité dynamique, fermée en elle-même, qui ressemble à une particule de matière. Les ondes soliton sont très extraordinairement longèves et ne modifient pratiquement pas leur forme. Elles sont donc prédestinées pour conserver et stocker, sur une longue durée, des modèles d’information. Il est probable que ces ondes contiennent encore un potentiel humain absolument inédit.

L’ADN fractal et le temps
Par la forme spéciale Fermi-Pasta-Ulam de l’onde soliton dans l’ADN, on obtient de nombreuses répétitions et auto-reproductions dans le code génétique, un phénomène sur lequel insiste Garjajev. Cela signifie que l’information dans l’ADN des cellules n’est pas lue de manière linéaire, comme on lit un livre, par exemple. Au lieu de cela, la lecture se fait en avant et en arrière/arrière en avant, et de haut en bas/bas en haut, et parfois on retourne au point de départ.

La communication de l’ADN suit également des règles fractales. Elle se fait de manière non-locale. C’est-à-dire que l’ADN peut communiquer avec des porteurs d’informations très lointains, sans être soumis à l’espace ni au temps. Cet effet repose sur un paradoxe scientifique bien connu appelé Einstein-Podolski-Rosen, ou Paradoxe EPR. Il explique que deux particules de matière, qui ont été ensemble une fois et qui ont été séparées, restent pour toujours en relation. Si l’une des deux particules, par la suite, est soumise à une modification, l’autre particule réagit immédiatement, même si elles sont séparées entre-temps par des années-lumière.

La structure fractale de l’onde Soliton de l’ADN rend possible, selon Garjajev, que l’ADN communique avec des porteurs d’information, peut-être même dans l’espace. Par sa non-localité de cette forme de communication, la loi bien connue de cause à effet est invalidée. Garjajev écrit : « Cause et effet ne sont pas séparés par le temps, si l’on conçoit le temps comme un chemin vers l’organisation d’une chaîne d’événements. Ceci nécessite une unité temporelle fractale compliquée, c’est pourquoi Einstein ne l’a pas reconnue ».

D’après Garjajev, cette non-localité quantique est une fonction-cle de l’auto-organisation de la matière vivante. Non seulement il y a des formes de commucation non-physiques, comme, par exemple la télé-pathie. La communication EPR peut transmettre, en temps zéro, une multitide de données, par exemple à travers le scanning rapide et automatique de la polarisation de photons. La question qui se pose alors est pourquoi les êtres humains ne communiquent pas tout le temps de cette manière ? Pourquoi notre corps a-t-il développé un système nerveux, qui communique pratiquement à une vitesse d’escargot avec seulement 8-10 m par seconde ? Garjajev en connaît la raison : la communication EPR est beaucoup trop rapide pour le traitement des données par notre conscience, tout simplement !

Le proto-langage de l’humanité ou langue-souche
Nous parlons aujourd’hui du code génétique de manière routinière, comme d’un système de codage d’information. Mais la génétique n’a pas dévié par rapport à cette position et a continué son travail en utilisant uniquement les outils de la chimie, au lieu de demander du renfort de la part d’experts en linguistique.

Il en a été tout autrement à Moscou, dans le groupe de Garjajev. Pour l’examen de l’ADN, ils ont également consulté et inclus des linguistes.

Lorsqu’on étudie une langue, un étudie des lois comme, par exemple, la syntaxe (règle pour construre des mots à partir de lettres), la sémantique (règles du contenu des mots) ainsi que les bases de la grammaire.

Si l’on applique les résultats scientifiques au code génétique, on s’aperçoit que ce code est soumis aux mêmes règles que nos langues humaines. Bien entendu, ce ne sont pas les règles d’une langue en particulier, p.ex. le Russe, mais des règles tellement fondamentales qu’elles existent et sont à la base de toutes les langues de l’humanité. La « construction » du code génétique peut donc être relationné à n’importe quelle langue humaine !

Depuis des siècles, les scientifiques recherchent le langage-souche dont seraient issues toutes les langues du monde… Pjotr Garjajev et ses collègues l’ont peut-être trouvé.

Dans des expériences du groupe de Moscou, il a pu être démontré que les codes existant dans l’ADN ne sont pas seulement utilisés pour construire des protéines dans notre corps, comme c’est le cas pour les gènes. Le code de l’ADN est plutôt utilisé pour la communication, plus précisément, pour l’hypercommunication. Ou exprimé autrement : la nature est en réseau (online) !

Et cela implique la totalité de la nature, dont les codes génétiques suivent une grammaire très similaire.

Comme l’a si bien exprimé le Dalai Lama : « Tout ce qui est, n’est que parce qu’il communique avec le tout. Rien n’existe en soi, individuellement ; Tout a son existence dans l’autre » !

Les auteurs :
Grazyna Fosar a étudié la physique et l’astrophysique.
Franz Bludorf la mathématique et la physique. Après avoir longtemps travaillé dans la recherche scientifique, ils ont fait une formation comme thérapeutes-guérisseur et hypnothérapeutes. Ils vivent et travaillent à Berlin.


Article de 2006



vendredi 9 août 2013

GJ 504b, une exoplanète rose découverte à 57 années-lumière de la Terre


En utilisant le télescope Subaru installé à Hawaï, des astronomes ont observé une planète géante rose et orbitant autour d’une étoile appelée GJ 504. Ce nouveau monde est la planète la plus légère jamais observée autour d’un astre semblable à notre Soleil.

Une planète géante colorée d’un étrange dégradé de rose. C’est ce qu’une équipe internationale d’astronomes a découvert et photographié grâce au télescope Subaru installé à Hawaï. D’après les informations divulguées, la nouvelle exoplanète se trouverait à 57 années-lumière de la Terre, dans la constellation de la Vierge. Là, elle orbiterait autour d’une étoile appelée GJ 504, assez lumineuse mais un peu moins chaude que le Soleil.

Le système stellaire aurait approximativement 160 millions d’années, estiment les astronomes. Mais là n’est pas l’aspect le plus remarquable de la découverte. D’après l’équipe, la planète GJ 504b serait l’exoplanète la plus légère jamais détectée autour d’une étoile semblable à notre Soleil. En effet, le corps est environ quatre fois plus massif que Jupiter (qui équivaut déjà à plus de 317 fois la masse de la Terre). Mais sa couleur a aussi de quoi étonner.

« Si nous pouvions voyager jusqu’à cette planète géante, nous pourrions voir un monde brillant encore de la chaleur issue de sa formation, avec une couleur rappelant des fleurs de cerisier foncées, un magenta sans éclat », a expliqué Michael McElwain, membre de l’équipe de découvert du Goddard Space Flight Center. Néanmoins, « notre caméra observant dans le proche infrarouge révèle que sa couleur est bien plus bleue que d’autres planètes photographiées, ce qui pourrait indiquer que son atmosphère possède moins de nuages ».

Une planète qui défie la théorie

D’après la description à paraitre dans la revue Astrophysical Journal, GJ 504b orbite assez loin de son étoile, à une distance équivalant à environ 44 fois celle qui sépare la Terre du Soleil. Elle est donc très loin de sa zone habitable mais les températures à sa surface atteignent tout de même 230°C, estiment les chercheurs. Or, ceci pose quelques questions vis-à-vis du modèle communément admis concernant la formation des planètes géantes.

En effet, selon la théorie la plus largement admise, appelée modèle d’accrétion de coeur, les planètes comme Jupiter ont commencé leur existence sous la forme d’un disque de débris riche en gaz entourant une jeune étoile. Puis un coeur s’est formé par l’intermédiaire de collisions entre des comètes et des astéroïdes qui ont fourni une « graine ». Lorsque le coeur a atteint une masse suffisante, sa force gravitationnelle a alors attiré rapidement les gaz du disque pour former la planète.

Ce modèle fonctionne pour les planètes se trouvant à des distances relativement réduites de leur étoile. Néanmoins, la chose est plus problématique pour les mondes se trouvant plus loin de leur astre tel que GJ 504b. Elle « figure parmi les planètes les plus difficiles à expliquer dans le cadre traditionnel de la formation des planètes », a expliqué Markus Janson, de l’Université de Princeton. Ceci suggère « que nous avons besoin de considérer sérieusement des théories de formation alternatives, ou peut-être de réévaluer quelques unes des hypothèses basiques de la théorie d’accrétion du coeur ».

Une technique d’observation délicate

La découverte de GJ 504b fait partie d’un projet plus vaste appelé Strategic Explorations of Exoplanets and Disks with Subaru (SEEDS) et visant à observer directement des planètes extrasolaires et des disques protoplanétaires autour de plusieurs centaines d’étoiles proches en utilisant le télescope Subaru. L’imagerie directe est une des techniques les plus importantes pour observer les planètes mais c’est aussi une des plus délicates.

« L’observation directe fournit des informations sur la luminosité, la température, l’atmosphère et l’orbite de la planète, mais les planètes sont tellement pâles et proches de leurs étoiles hôtes que c’est comme essayer de prendre une photo d’une luciole à côté d’un projecteur », a relevé Masayuki Kuzuhara, du Tokyo Institute of Technology cité dans un communiqué de la NASA. Les systèmes de jeunes étoiles sont les meilleures cibles pour l’imagerie directe car leurs planètes n’existent pas depuis assez longtemps pour avoir perdu la plupart de la chaleur émise lors de leur formation.

Cette chaleur augmente donc leur luminosité à l’observation infrarouge. « Notre Soleil se trouve environ à la moitié de sa vie de production d’énergie, mais GJ 504 b n’en est qu’au tiers de son âge », a relevé McElwain avant de conclure : « étudier ces systèmes c’est un peu comme voir notre système planétaire dans sa jeunesse ».

(crédits photo : NASA’s Goddard Space Flight Center/S.Wiessinger)

Source :  maxiscience

lundi 5 août 2013

Pédopolis




Des manœuvres de piratage ont lieu en ce moment contre des sites amis, à savoir Pedopolis, qui a disparu de Google.
Ce blog dénonçait les réseaux pédophiles criminels protégés par la justice. Par chance deux liens sont disponibles pour accéder aux archives du site, à de nombreux reportages télévisuels, documentaires, interviews et enquêtes sur l'inconcevable...

Archive intégrale de Pedopolis.com à télécharger et à diffuser svp merci !
Fichier zip:
http://www.fichier-zip.com/2013/07/11/archive-pedopolis-inte-grale/
Fichier rar:
http://www.fichier-rar.fr/2013/07/11/archive-pedopolis-complet/